Palestine Fin de l'occupation sioniste du territoire palestinien : la Commission d'enquête de l'ONU salue la décision de la Cour

Publié par DK NEWS le 23-07-2024, 18h34 | 45

La Commission d'enquête internationale indépendante des Nations Unies sur le territoire palestinien occupé, y compris El-Qods Est, a salué mardi l'avis de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur les conséquences juridiques de l'occupation sioniste du territoire palestinien depuis 1967.

La présidente de la commission, Navi Pillay, citée par l'agence palestinienne de presse, Wafa, a indiqué que l'avis consultatif de la plus haute juridiction internationale "est clair et sans équivoque", et qu'il incluait les obligations juridiques internationales non seulement de l'entité sioniste, mais aussi des Nations Unies et de tous les pays.

 La Commission avait conclu, dans son rapport à l'Assemblée générale de l'ONU de septembre 2022, que l'occupation sioniste des Terres palestiniennes "est illégale en vertu du droit international", en raison de sa pérennité et des mesures prises par l'entité sioniste pour annexer de facto, des parties du territoire palestinien occupé.

Elle a ajouté que l'occupation permanente et l'annexion par l'entité sioniste ne pouvaient rester sans solution. La Commission a alors recommandé que l'Assemblée générale demande une opinion consultative à la CIJ, sur les conséquences juridiques de l'occupation, prolongée des territoires palestiniens occupés, y compris El-Qods Est.

La CIJ, qui a donné vendredi dernier son avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée depuis 1967, a qualifié d'"illégale" cette occupation, appelant la communauté internationale à apporter son aide à l'ONU en vue de permettre au peuple palestinien de jouir de son droit à l'autodétermination.

La Cour a affirmé que l'entité sioniste devait mettre fin à l'occupation dans les plus brefs délais et évacuer définitivement les colonies de peuplement installées dans les territoires palestiniens, en plus de l'indemnisation de la population palestinienne pour tous les dommages causés.               

 

Bande de Ghaza : des milliers de familles de Khan Younes fuient les bombardements de l'armée sioniste (UNRWA)

 

L'Office de secours et des travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué lundi soir que ''des milliers de familles de la ville de Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza, fuient les attaques militaires sionistes''.

L'UNRWA a indiqué dans un message publié sur son compte ''X'' que '' les familles de Khan Younes ont de nouveau reçu des ordres d'évacuation des autorités sionistes et ont été forcées d'emballer le reste de leurs biens et de fuir au milieu des bombardements.''

L'agence des Nations Unies a expliqué sur les réseaux sociaux que "le cycle de peur, de souffrance et de déplacement se poursuit depuis très longtemps, et tout le monde est épuisé et vit dans des conditions inhumaines, sans aucune sécurité".

71 Palestiniens sont tombés lundi en martyrs et 200 autres ont été blessés dans un nouveau massacre commis par l'occupation sioniste lors d'intenses bombardements des zones orientales de la ville de Khan Younes, rappelle t-on.

 Quelque temps après le massacre, les forces d'occupation sionistes ont ordonné aux Palestiniens des quartiers est de Khan Younes ''d'évacuer immédiatement'' et de se diriger vers le quartier d'Al-Mawasi, à l'ouest de la ville.

La Société du Croissant-Rouge palestinien avait précédemment annoncé dans un communiqué que ses cliniques de Ma'an et Bani Suhaila étaient hors service en raison de leur emplacement dans les zones à l'est de Khan Younes, dont les forces d'occupation sionistes avaient notifié leur évacuation.

Le bilan de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier et qui a pris la forme d'un génocide, s'est alourdi à 39.006 martyrs et 89.818 blessés, ont indiqué lundi les autorités palestiniennes de la Santé.

               

 

Palestine : les MAE de l'UE discuteront des actions à entreprendre suite à l'avis consultatif de la CIJ (Borrell)

 

Le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a annoncé lundi que les chefs de la diplomatie des pays membres de l'Union se réuniront à Bruxelles pour examiner les actions à entreprendre suite à l'avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant l'occupation sioniste des territoires palestiniens.

M. Borrell a affirmé à la presse : "Nous discuterons à nouveau de ce que nous pouvons faire au-delà des paroles, et nous soutenons la Cour de justice internationale en demandant (à l'entité sioniste) de cesser la construction de colonies".

"Nous devons discuter de ce que nous faisons maintenant, des conséquences de cet avis de la Cour et de la manière dont l'Union européenne intégrera cet avis dans sa politique à l'égard du Moyen-Orient", a insisté le chef de la diplomatie européenne.

Cet avis "exprime clairement la position de l'Union européenne selon laquelle l'occupation des territoires palestiniens et de la Cisjordanie est totalement illégale et doit cesser", a-t-il ajouté, soulignant que cette déclaration provient "de la plus haute autorité juridique des Nations unies", à savoir la CIJ, et qu'elle était "très claire".

M. Borrell a également critiqué "l'inefficacité de la politique pour résoudre la question palestinienne, ce qui a conduit les tribunaux à combler le vide laissé par l'absence de solutions politiques", assurant que l'UE "a une responsabilité particulière en la matière".

Il a également souligné que "la situation à Ghaza est une catastrophe humanitaire causée par l'homme, avec des dimensions insoutenables".

"Il y a 17 000 orphelins et près de 40 000 personnes (tombées en martyrs). Pour reconstruire Ghaza, il faudra dix ans pour enlever les débris, et malheureusement, le cessez-le-feu proposé par le président américain Joe Biden n'a pas eu lieu et l'aide humanitaire n'a pas encore été fournie", a-t-il regretté.

La CIJ a rendu vendredi dernier son avis consultatif sur les conséquences juridiques de l'occupation sioniste des territoires palestiniens, une affaire dans laquelle une cinquantaine d'Etats ont témoigné, soulignant, entre autres, que les pratiques adoptées par l'occupation sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l'autodétermination.

 

ONU : L'Iran condamne à nouveau les agressions de l'entité sioniste contre la Syrie et les pays de la région

 

Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies, Amir Saeid Iravani, a réitéré la condamnation de son pays des agressions répétées de l'armée sioniste contre les territoires syriens et d’autres territoires dans la région, réclamant au Conseil de sécurité de prendre des mesures rapides et décisives pour demander des comptes à cette entité.

"Premièrement, la République d’Iran condamne fermement l’agression continue de l’entité sioniste contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne et contre d’autres pays de la région", a déclaré, lundi soir, le diplomate iranien dans son intervention à l'occasion d'une session du Conseil de sécurité sur la situation en Syrie.

Les pratiques illégales de l’entité sioniste, parallèlement à son agression récente contre le Yémen, qui a délibérément visé les infrastructures civiles et vitales, sont en violation flagrante du droit international humanitaire et des principes de la Charte des Nations Unies et menacent gravement la paix et la sécurité régionales", a ajouté M. Iravani

Iravani a appelé les pays occidentaux qui prétendent "faussement" se soucier des droits de l’homme et imposent un embargo économique à la Syrie, à le lever immédiatement, soulignant la nécessité de fournir une aide humanitaire "non politisée".