L'ex-international algérien du Stade Brestois, Brahim Ferradj, espère «relancer sa carrière» en Ligue 2 française de football, en National, ou même dans un club étranger» après une absence de près de deux ans, a annoncé le joueur mercredi, dans un bref entretien au site foot-national.com.
«A l'intersaison, je me suis entraîné avec Saint-Etienne, qui m'avait rendu service en me laissant me préparer avec ses joueurs, et là, je poursuis le travail avec un coach personnel. Je me sens relativement en forme et apte à m'engager avec un autre club» a-t-il affirmé. Ferradj avait passé sept ans à Brest, club avec lequel il avait découvert la Ligue 1 française en 2011, avant de rétrograder à nouveau en Ligue 2, l'été dernier.
Mais pas seulement, puisque les deux dernières saisons de l'Algérien ont été entachés de deux sérieux problèmes. Le premier est relatif à la grave blessure l'ayant éloigné des terrains pendant plusieurs mois, et le second, survenu juste après son rétablissement, suite à un différend avec la direction du club brestois et qui a conduit à sa mise à l'écart du groupe professionnel.
«Franchement, je suis déçu que les choses se soient passées ainsi car le Mondial approchait à grand pas et l'ancien sélectionneur de l'Algérie, Wahid Halilhodzic m'avait clairement expliqué que pour faire partie de sa liste, il fallait que je joue. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et cela a fini par me coûter une participation à la dernière Coupe du monde» a expliqué le joueur de 27 ans, avant d'ajouter «Aujourd'hui, ces problèmes sont derrière moi.
En plus, mon ancien contrat a expiré et je suis donc libre de tout engagement. J'espère que tout cela m'aidera à relancer ma carrière à travers un nouveau club» a-t-il souhaité. Brahim Ferradj avait honoré sa première sélection en équipe nationale d'Algérie du temps du coach Abdelhak Benchikha, qui avait fait appel à lui en mai 2011, en prévision du match retour contre le Maroc, pour le compte des éliminatoires de la CAN-2012.
Un match qui fut perdu finalement par les Verts (4-0) à Marrakech, et Ferradj n'était même pas entré en jeu, car Benchikha l'avait laissé sur le banc. Depuis, les déboires du joueur s'étaient poursuivis avec la grave blessure, qui avait nécessité une opération, puis ce problème administratif avec la direction du club brestois, qui l'avait complètement anéanti. Ferradj avait littéralement touché le fond pendant les deux dernières années et ce n'est que maintenant qu'il essaye de sortir la tête de l'eau, avec l'ambition de relancer sa carrière.