Palestine Ghaza : 39.258 martyrs et 90.589 blessés (nouveau bilan)

Publié par DK NEWS le 27-07-2024, 17h50 | 3

Le nouveau bilan provisoire de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 39.258 martyrs et 90.403 blessés, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la Santé.

Selon les mêmes sources, citées par l'agence palestinienne de presse, Wafa, au moins 41 Palestiniens sont tombés en martyrs et 103 autres ont été blessés, au cours des dernières 24 heures dans l'enclave palestinienne dans plusieurs attaques barbares contre des familles palestiniennes.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes se trouvaient toujours sous les décombres et sur les routes, et que les forces d'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Un précédent bilan des agressions et crimes sionistes contre l'enclave palestinienne faisait état de 39.175 martyrs et 90.403 blessés.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.

               

 

L'OMS va envoyer plus d'un million de vaccins contre la polio à Ghaza

 

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé vendredi qu'elle envoyait plus d'un million de vaccins contre la polio à Ghaza après la découverte de la maladie, hautement infectieuse, dans des échantillons d'eaux usées.

 "Bien qu'aucun cas de polio n'ait encore été enregistré, sans action immédiate, ce n'est qu'une question de temps avant que les milliers d'enfants qui ont été laissés sans protection ne soient touchés", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Les humanitaires ont exprimé de profondes inquiétudes quant à l'impact d'une éventuelle urgence liée à la polio à Ghaza, dans un contexte de conditions sanitaires désastreuses marquées par des épidémies d'hépatite A et une myriade d'autres maladies évitables, ainsi que par un manque d'accès aux soins de santé, en raison de la guerre.

Plus tôt cette semaine, Dr Ayadil Saparbekov, chef d'équipe pour les urgences sanitaires à l'OMS dans le territoire palestinien occupé, a averti que la propagation de la polio et d'autres maladies transmissibles pourrait entraîner plus de décès de maladies évitables que de blessures liées à la guerre.

Le 16 juillet, l'OMS a déclaré que le poliovirus de type 2 dérivé du vaccin avait été identifié à six endroits dans des échantillons d'eaux usées prélevés le mois dernier à Khan Younes et Deir Al-Balah – deux villes de Ghaza laissées en ruines par près de 10 mois de bombardements intenses de l'armée sioniste.

L'OMS a expliqué que le poliovirus peut émerger dans des zones où une faible couverture vaccinale permet à la forme affaiblie de la souche du virus vaccinal administré par voie orale de muter en une version plus forte.

Avant l'agression sioniste contre l'enclave palestinienne, les enfants de Ghaza avaient accès à une vaccination de routine "robuste", a souligné vendredi l'agence de santé de l'ONU.

Mais alors qu'environ 99 % des enfants du territoire palestinien occupé ont reçu leur troisième dose de vaccin contre la polio en 2022, ce chiffre est tombé à 89 % en 2023, selon les dernières estimations de vaccination de routine de l'OMS et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Dans le cadre des efforts collectifs de lutte contre la variante du poliovirus de type 2 en circulation à Ghaza et au-delà, l'OMS a réuni jeudi les ministres de la santé de toute la région de la Méditerranée orientale.

"J'ai pu constater de mes propres yeux que les conditions de vie sont très propices à la propagation de la polio et d'autres maladies", a déclaré Dr Hanan Balkhy, Directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, qui a convoqué la réunion.

Les mesures convenues lors de la réunion comprenaient une surveillance accrue et "de multiples campagnes de vaccination de masse contre la polio" qui peuvent être intégrées à d'autres prestations de services de santé essentiels, "lorsque cela sera possible".