Palestine Ghaza : l'armée sioniste étend les ordres d'évacuation à Khan Younes

Publié par DK NEWS le 11-08-2024, 18h40 | 4

L'armée sioniste a élargi dimanche ses ordres pour évacuer les zones de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, tout en faisant exploser plusieurs maisons à l'ouest de la ville de Rafah (sud), rapportent des médias.

Des sources médicales du complexe médical Nasser citées par des médias ont déclaré que "cinq personnes ont été blessées dans un bombardement (sioniste) qui a visé deux bâtiments de la ville résidentielle de Hamad, au nord de la ville de Khan Younes".

Selon des médias, des avions de l'armée d'occupation ont attaqué à plusieurs reprises deux bâtiments de la ville de Hamad, quelques minutes après que leurs habitants aient été invités à évacuer.

Cela a coïncidé avec d'intenses frappes aériennes et des bombardements d'artillerie ciblant la ville de Bani Suhaila, à l'est de Khan Younes, et avec des tirs de drones quadricoptères, selon les médias.

C'est la troisième fois en une semaine environ que l'armée sioniste élargit les ordres d'évacuation dans la ville de Khan Younes, où elle a annoncé vendredi le début d'une offensive militaire.

Depuis le 7 octobre, l'armée sioniste a mené plusieurs attaques dévastatrices contre la ville de Khan Younes, y compris dans des zones auparavant qualifiées de "sûres" de la ville, faisant des centaines de martyrs et de blessés et des destructions généralisées.

Dans la ville de Rafah, à l'extrême sud de la bande de Ghaza, l'armée sioniste a mené des opérations de bombardement d'immeubles résidentiels dans les quartiers ouest de la ville, selon des sources citées par des médias.

L'armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza depuis le 7 octobre, faisant plus de 131 000 victimes entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu d'une destruction massive et d'une famine meurtrière.

 

Emissaire de l'ONU : "les civils continuent de subir le poids de la guerre à Ghaza"

 

Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a déclaré que les civils de Ghaza "continuent de subir le poids de la guerre au milieu de la terreur, des déplacements et de souffrances sans fin".

Commentant le bombardement par l'armée sioniste de l'école Al-Tabaeen, qui a coûté la vie à une centaine de Palestiniens, Wennesland a indiqué, dans un communiqué publié samedi soir que "le coût en vies humaines de cette guerre est évident chaque jour qui passe alors que nous sommes témoins d'une autre frappe dévastatrice sur une école qui abrite des milliers de Palestiniens déplacés".

"Les civils continuent, quotidiennement, de supporter le poids de cette guerre au milieu de la terreur, de déplacements et de souffrances sans fin", a-t-il ajouté.

"Il est grand temps de mettre fin à ce cauchemar", a souligné l'émissaire de l'ONU.

En ciblant l'école Al-Tabaeen, le nombre d'écoles abritant des personnes déplacées et qui ont été bombardées par l'armée sioniste à Ghaza au cours des 10 derniers jours est passé à 7 établissements.

L'armée sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 131 000 victimes entre martyrs et blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et d'une famine meurtrière.

 

Détenus palestiniens : les conditions carcérales dans les geôles sionistes sont "tragiques" (Témoignage)

 

Les conditions de détention des Palestiniens dans les prisons d'occupation sioniste sont "tragiques", en particulier pour les détenus atteints de maladies, selon le témoignage d'un prisonnier récemment libéré des geôles de l'occupation, soulignant que ces conditions se sont dégradées depuis le début des agressions menées par l'entité sioniste contre la bande de Ghaza, en octobre 2023.

Dans une déclaration à l'agence palestinienne de presse, Wafa, Bassam Mustafa Obaid de la ville d'Arraba, au sud de Jénine, qui a été libéré vendredi après avoir passé 20 ans dans les prisons d'occupation, a rapporté que l'administration pénitentiaire de l'occupation poursuivait "sa politique de vengeance et de punition contre les détenus palestiniens, y compris l'isolement, la privation des détenus de leurs droits, les descentes et fouilles répressives dans les cellules, le mauvais traitement, la torture, les insultes en plus de mesures de pression psychologique, sanitaire et physique".

Concernant la politique délibérée de négligence médicale, en plus de limiter le traitement des malades, l'administration pénitentiaire sioniste fournit une mauvaise nourriture, outre l'absence de l'hygiène suite au manque d'eau, selon M. Obaid.

Il a souligné que les conditions de détention ne sont pas meilleurs "que celles de notre peuple en Cisjordanie occupée et à Ghaza", révélant qu'il a été menacé avant sa libération du centre de détention "Raymond" d'être de nouveau arrêté administrativement s'il faisait une déclaration aux médias.

Début août courant, les détenus palestiniens ont dénoncé "la torture" et les conditions de détention inhumaines, dans les prisons de l'occupation sioniste à Ghaza, selon la Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers palestiniens, se basant sur des témoignages "troublants".

Des milliers de Palestiniens, arrêtés puis détenus par l'entité sioniste dans le cadre de l'agression qu'elle mène contre Ghaza depuis dix mois, l'ont été en grande partie dans le secret et ont été soumis, dans certains cas, à un traitement pouvant s'apparenter à de la torture, avait indiqué, fin juillet, le Bureau des droits de l'homme de l'ONU dans un rapport.

Au moins 53 détenus palestiniens sont morts dans des installations militaires et des prisons de l'entité sioniste depuis le début des agressions sionistes contre Ghaza, en octobre 2023.

Selon l'ONU, le Comité international de la Croix-Rouge s'est vu refuser l'accès aux installations où les Palestiniens sont détenus.

 

Agression sioniste contre Ghaza: 75.000 Palestiniens déplacés en quelques jours dans le sud (UNRWA)

 

L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine a annoncé, dimanche, que 75.000 Palestiniens ont été contraints de se déplacer en quelques jours dans le sud de Ghaza, après que l'armée sioniste a émis de nouveaux ordres d'évacuation.

Le chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré sur la plateforme "X" que "l'exode massif du peuple palestinien se poursuit sans fin. Rien qu'au cours des derniers jours, plus de 75.000 personnes ont été déplacées dans le sud-ouest de Ghaza".

Le commissaire de l'UNRWA a expliqué que certains déplacés "ne peuvent transporter que leurs enfants avec eux, et certains d'entre eux portent toute leur vie dans un seul petit sac".??????

Dimanche à l'aube, l'armée sioniste a appelé les habitants du quartier "Al-Jalaa" dans la "ville de Hamad", au nord de la ville de Khan Younis (au sud de la bande de Ghaza), à évacuer immédiatement, en prévision d'une opération militaire dans la région.

Le commissaire de l'UNRWA a déclaré que les nouveaux déplacés "se dirigent vers des refuges remplis de familles", sans préciser de lieu précis.

Il a expliqué que les personnes déplacées à Ghaza "ont tout perdu et ont besoin de tout".

L'entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 131.000 victimes entre martyrs et blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10.000 disparus, au milieu de destructions massives et d'une famine meurtrière.

 

La Palestine exige une intervention internationale "urgente" pour mettre fin aux crimes des colons en Cisjordanie

 

La Palestine a appelé, dimanche, à une intervention internationale "urgente" pour mettre fin aux crimes des colons en Cisjordanie occupée et inscrire les associations d’implantations sur les listes terroristes.

C'est ce qu'a indiqué le ministère palestinien des Affaires étrangères, après une série d'attaques de colons dans plusieurs régions de Cisjordanie.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a ajouté, dans un communiqué, qu'il "exigeait une intervention internationale urgente pour mettre fin aux crimes des gangs coloniaux".

Le communiqué indique que "des gangs de colons extrémistes continuent de commettre davantage de crimes, d'attaques et de violations contre les citoyens palestiniens, leurs terres, leurs maisons, leurs biens et leur agriculture" en Cisjordanie.

Il a souligné, en outre, que "la poursuite de ces crimes constitue une preuve claire de l'échec de la communauté internationale à mettre en œuvre ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 2334 du Conseil de sécurité".

La résolution 2334, publiée en décembre 2016, affirme que l’établissement par l'entité sioniste de colonies dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris El Qods-Est, "n’a aucune légitimité juridique".

Le ministère a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à "prendre les mesures nécessaires imposées par le droit international pour assurer la mise en œuvre de ses décisions".

Il a également exhorté les pays à "inscrire les associations coloniales sur leurs listes terroristes et à poursuivre et demander des comptes aux criminels de guerre coloniaux".

Parallèlement à sa guerre dévastatrice dans la bande de Ghaza, l’armée sioniste a étendu ses raids en Cisjordanie et les colons ont intensifié leurs attaques contre les Palestiniens et leurs biens, faisant 620 martyrs et environ 5 400 blessés, selon les autorités palestiniennes.