Epidémie du Mpox : La mpox n'est pas une situation d’urgence en Europe (Commission européenne)

Publié par DK NEWS le 20-08-2024, 18h44 | 3

La variole du singe (mpox) ne constitue pas un état d’urgence pour la santé publique en Europe et le risque pour les citoyens européens reste faible, a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Stefan de Keersmaeker, lors d'un point de presse à Bruxelles.  

"Lundi, la Commission européenne a tenu une réunion du Comité européen de la santé, qui a confirmé que la variole du singe ne constituait pas une situation d’urgence de santé publique en Europe et que le niveau de risque pour la population européenne était actuellement faible", a-t-il constaté.

Quant à la vaccination, depuis 2022, la Commission européenne a conclu un certain nombre de contrats pour l'achat de vaccins contre la mpox, ainsi que des contrats-cadres pour l'achat par les pays de l'UE de jusqu'à 2 millions de doses de vaccin contre cette maladie.

"Ces contrats n'impliquent pas d'achats obligatoires, mais offrent aux pays de l'UE la possibilité d'en acheter en cas de besoin", a-t-il souligné.

Il a indiqué que ces contrats permettent de transférer des vaccins vers les pays en développement, notamment en Afrique.

L'épidémie actuelle de mpox a commencé en République démocratique du Congo (RDC) et s'est depuis propagée à 17 pays d'Afrique.

Au total, 38.000 cas d'infection ont été enregistrés et 1.400 personnes sont décédées. Cinq pays - le Burundi, la RDC, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda - figurent sur la liste de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui leur recommande de prendre des mesures spéciales pour contrer les foyers de mpox.

Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le premier cas de transmission d’un animal à l’homme a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée.

Il provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Le taux de mortalité s’établit entre 1% et 10%, "la plupart des décès survenant chez les plus jeunes", constate l’OMS.