Virus du mpox Côte d'Ivoire : 272 personnes en cours de suivi après un contact avec le virus

Publié par DK NEWS le 24-08-2024, 17h19 | 5

Au total 272 personnes ayant été en contacts avec le virus de la variole du singe (mpox) sont en cours de suivi en Côte d'Ivoire après le décès d'un patient atteint de la maladie sur 28 cas confirmés dans le pays, a indiqué l'Institut national d'hygiène publique (INHP). 

Selon un point de la situation présenté jeudi par Dr Amani Yao, épidémiologiste à l'INHP, "353 contacts ont été listés dont 63 agents de santé" dans 13 districts sanitaires de Côte d'Ivoire.

Parmi ces "contacts" recensés, "67 sont sortis du suivi et 272 sont en cours de suivi", a indiqué Dr Amani Yao, soulignant que 28 cas de variole du singe avaient été confirmés jeudi dans le pays.

Pour éviter la propagation du virus, le gouvernement ivoirien a mis en place dès fin juillet des mesures rigoureuses avec, notamment, le renforcement de la surveillance épidémiologique, le suivi des cas et la prise en charge gratuite des cas, la sensibilisation de la population sans oublier l'interdiction de la consommation de la viande de brousse et l'interdiction de la détention d'animaux sauvages vivants tels les singes, les rats et les écureuils comme animaux de compagnie sous peine de poursuites judiciaires.

D'après Dr Amani Yao, les défis des autorités sanitaires ivoiriennes restent la prise en charge des cas, principalement l'isolement des cas, et le déficit de matériel de désinfection et de protection dans les districts sanitaires sans compter la disponibilité en réactifs et les retards ou les difficultés d'acheminement des échantillons.

 

Le Kenya signale un deuxième cas de mpox à la frontière avec l'Ouganda

 

Le Kenya a confirmé son deuxième cas de mpox chez un chauffeur de camion ougandais qui a été dépisté au poste frontière unique de Malaba, dans le comté de Busia, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires.

Dans un communiqué, la ministre de la Santé, Deborah Barasa, a déclaré que la surveillance aux points frontaliers et entre les communautés situées le long du corridor de transport avait été renforcée.

Le ministère "signale un deuxième cas confirmé de la maladie dans le pays. Le patient, un chauffeur de camion adulte, a été identifié au poste frontière unique de Malaba, dans le comté de Busia, présentant des symptômes après avoir voyagé depuis l'épicentre de l'épidémie en RDC", a indiqué le ministère.

"Soyons tous vigilants et continuons à adhérer aux mesures préventives pour assurer la sécurité de nos familles et de notre nation", a ajouté le ministre.

Le ministère de la Santé a déployé des équipes à la frontière de Malaba et dans les zones voisines pour retrouver les contacts et empêcher une nouvelle propagation.

Selon les derniers chiffres du CDC Afrique, jusqu'à présent, 17.541 cas de mpox et 517 décès ont été signalés dans 13 pays africains.

La République démocratique du Congo, épicentre de l'épidémie actuelle, représente 96% de tous les cas et 97% de tous les décès signalés en 2024.

 

Thaïlande : un premier cas de mpox souche africaine confirmé

 

La Thaïlande a confirmé jeudi, que le cas de mpox détecté sur son territoire cette semaine chez un voyageur en provenance d'Afrique provient de la souche africaine responsable de l'épidémie actuelle.

Le département de contrôle des maladies a annoncé que le test de laboratoire mené sur le patient, un européen de 66 ans arrivé dans le royaume le 14 août, a confirmé qu'il était infecté par la souche Clade 1b.

"Le département thaïlandais de lutte contre les maladies souhaite confirmer le résultat d'un test de laboratoire qui révèle la présence de mpox Clade 1b chez un patient européen", a déclaré le département dans un communiqué, relayé par des médias, ajoutant que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) serait informée de l'évolution de la situation.

La personne infectée a été placée en quarantaine à l'hôpital.

"Nous surveillons 43 personnes qui ont été en contact étroit avec le patient et, jusqu'à présent, elles n'ont présenté aucun symptôme, mais nous devons poursuivre la surveillance pendant 21 jours".

Toute personne se rendant en Thaïlande en provenance de 42 "pays à risque" doit s'enregistrer et se soumettre à un test à son arrivée, a indiqué le ministère.

La souche clade 1, responsable de l'épidémie actuelle en Afrique, est mortelle dans 3,6% des cas, et est particulièrement dangereuse pour les enfants, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).  

Anciennement appelé variole du singe,le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.  

Burundi: 171 cas de mpox confirmés (officiel)

 

Le Burundi a enregistré 171 cas confirmés du virus mpox, a annoncé jeudi le ministre de la Santé, Polycarpe Ndayikeza, après la découverte de premiers cas le mois dernier dans ce pays de l'Afrique des Grands lacs.

"Jusqu'à hier soir (mercredi), nous avions déjà un cumul de 171 cas positifs confirmés, dont 137 encore actifs dans au moins 26 des 49 districts sanitaires que compte notre pays", a indiqué M. Ndayikeza, à des médias.

"Jusqu'à présent, il n'y a eu aucun cas de décès du mpox au Burundi", a-t-il ajouté.

Fin juillet, le Burundi avait annoncé avoir recensé trois premiers cas de mpox. Le 18 août, les autorités faisaient état de 153 cas confirmés.

Un responsable du ministère de la santé a indiqué aux médias, que "le nouveau variant" du virus qui se propage actuellement en République démocratique du Congo (RDC) est également celui qui se propage au Burundi.

Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.

 

Sénégal : le dispositif de surveillance du mpox déployé ''au niveau national''

 

Le Sénégal a déployé son dispositif de surveillance en vue de parer à l'éventualité de l'apparition du virus du mpox (variole du singe), a rapporté l'agence sénégalaise APS, citant le médecin-chef de la Division surveillance et riposte vaccinale à la direction de la Prévention du ministère de la Santé et de l'Action sociale, le docteur Boly Diop. 

''Le dispositif de surveillance est déjà en place à l'échelle nationale et a été renforcé au niveau des 46 districts prioritaires qui ont été identifiés'', a confié à l'agence docteur Boly Diop.  

La plupart de ces districts se situent dans les zones frontalières, et ''le dispositif est renforcé au niveau du port et de l'aéroport'', a-t-il ajouté, rappelant que le ministère de la Santé et de l'Action sociale avait activé, en début de semaine, le Centre des opérations d'urgence sanitaire (COUS), ''suite à la déclaration de l'urgence de santé publique de portée internationale sur le mpox", par l'Organisation mondiale de la Santé.

Cette initiative vise à ''renforcer les mesures de prévention et de contrôle afin de protéger la population et de limiter la propagation du virus'', a-t-il expliqué, assurant ''qu'aucun cas (de mpox) n'était déclaré au Sénégal''.