Virus du Mpox Congo-Brazzaville : 21 cas confirmés (Officiel)

Publié par DK NEWS le 25-08-2024, 16h56 | 4

Vingt et un cas confirmés de Mpox ont été recensés au Congo-Brazzaville, a déclaré dimanche, le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, à la télévision.   

Depuis le début de l'année, "nous avons enregistré 158 cas suspects" de Mpox. "Et les cas confirmés, nous en avons 21", a indiqué M. Mokoki.

La maladie touche cinq des 15 départements du pays, notamment les régions forestières de la Sangha et de la Likouala dans le Nord du pays, a-t-il fait savoir.

Egalement ministre de la Population, M. Mokoki a estimé que la situation de l'épidémie de Mpox n'était pas alarmante au Congo, appelant les habitants à observer les mesures préventives, notamment le lavage régulier des mains.

Jusqu'à jeudi dernier, "nous avions seulement 19 cas confirmés, traités et guéris", a-t-il précisé, assurant que les deux autres cas étaient pris en charge.

Le ministre n'a pas évoqué de décès liés à la maladie dans ce pays d'Afrique centrale.

Le Mpox, auparavant connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains par contact physique. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.

La recrudescence du Mpox en Afrique, qui touche de plein fouet la République démocratique du Congo (RDC) voisine, mais aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mi-août son plus haut degré d'alerte au niveau international.

L'OMS a déclaré l'épidémie "urgence de santé publique de portée internationale".

Brazzaville abrite du 24 au 30 août la 74ème session de la région africaine de l'OMS. L'élection de son nouveau directeur et l'épidémie de Mpox figurent en particulier à l'ordre du jour de cette rencontre.

 

L’Ouganda enregistre quatre cas

 

L'Ouganda a confirmé deux nouvelles infections au virus mpox (anciennement variole du singe), portant à quatre le nombre de cas identifiés dans le pays, a déclaré le directeur général des services de santé ougandais, Henry Mwebesa.

Le ministère ougandais de la Santé a signalé un premier foyer de la maladie le 24 juillet, lorsque des tests sur des échantillons de deux patients d'un hôpital situé près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) se sont révélés positifs à la mpox.

Les deux derniers cas ont été confirmés cette semaine, a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé, Emmanuel Ainebyoona, ajoutant que l'un des patients était un chauffeur de camion. Les deux patients ont été isolés dans un hôpital de la ville d'Entebbe.

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précédemment déclaré que la recrudescence de la maladie en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

A ce jour, le nombre de cas suspects dépasse les 15.000 rien qu'en RDC, dont 537 décès. Des cas ont été également signalés au Kenya, au Rwanda, en Ouganda, au Nigeria, au Niger et en Afrique du Sud.

Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée.

Il provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Le taux de mortalité s’établit entre 1% et 10%, "la plupart des décès survenant chez les plus jeunes", constate l’OMS.

 

L'OMS cherche 135 millions de dollars pour le vaincre

 

L'épidémie actuelle de Mpox "peut être contrôlée et stoppée", a souligné le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, en annonçant un plan d'action prévoyant 135 millions de dollars au cours des six prochains mois.

"Répondre à cette épidémie complexe nécessite une réponse internationale globale et coordonnée", a déclaré vendredi Tedros aux Etats membres, alors que les cas se propagent au-delà de l'Afrique vers l'Europe et l'Asie.

La transmission est principalement concentrée en République démocratique du Congo (RDC), où l'on a recensé plus de 16.000 cas suspects, dont 575 décès, rien que cette année.

En réponse, l'OMS et ses partenaires ont élaboré un plan pour mettre fin au Mpox grâce à des efforts coordonnés aux niveaux mondial, régional et national.

"Soyons clairs : cette nouvelle épidémie de Mpox peut être contrôlée et stoppée", a insisté Tedros.

Le Plan stratégique mondial de préparation et de réponse au virus Mpox (SRSP) se concentre sur la mise en œuvre de stratégies complètes de surveillance et de réponse, ainsi que sur l'avancement de la recherche et l'accès équitable aux contre-mesures médicales.

"Nos premières estimations indiquent que le SPRP nécessitera environ 135 millions de dollars au cours des six prochains mois pour la phase aiguë de l'épidémie. Ce montant augmentera probablement à mesure que nous actualiserons le plan à la lumière des besoins croissants", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.

 

Congo-Brazzaville : 19 cas confirmés dans quatre départements du pays

 

Le ministère de la Santé et de la population de la République du Congo a annoncé samedi la "présence effective" de l'épidémie de variole du singe (Mpox) dans quatre départements du pays, à savoir la Lékoumou, la Cuvette (nord), les Plateaux (centre) et Pointe-Noire (sud).

"Sur la base des données de la surveillance épidémiologique (...) 19 cas ont été confirmés dans quatre départements", précise un communiqué du ministère.

La même source a indiqué néanmoins que la situation était "sous contrôle", exhortant la population à observer les mesures d'hygiène de base pour éviter toute contamination mais aussi d'éviter les "lieux de regroupement des animaux".

Le 14 août courant, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox en Afrique.

L'OMS avait déjà pris une telle décision en 2022, lorsqu'une épidémie de Mpox s'était étendue à travers le monde.

Mais l'épidémie actuelle, partie de la RDC et pour l'heure circonscrite en Afrique. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6%.