Epidémie du mpox : Le Pakistan confirme un 4e cas

Publié par DK NEWS le 02-09-2024, 18h30 | 6

Le Pakistan a signalé, dimanche, son quatrième cas de virus mpox dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du pays, selon des médias locaux.

Le cas a été détecté lors d'un contrôle de routine à l'aéroport de Peshawar, la capitale provinciale, lorsqu'un passager de 47 ans a présenté des symptômes du virus, selon le quotidien Dawn.

Le patient a été immédiatement transféré dans un établissement médical pour une évaluation et un traitement plus approfondis, a déclaré Irshad Roghani, directeur de la santé publique de la province.

Les autorités sanitaires locales ont confirmé que des tests de laboratoire avaient confirmé l'infection au mpox. D'après les mêmes sources, le patient se trouve actuellement dans un état stable.

Ce dernier cas fait suite à trois infections à mpox précédemment confirmées dans le pays, suscitant des inquiétudes quant à la propagation potentielle du virus.

Les quatre cas confirmés dans ce pays d'Asie du Sud sont liés à des voyageurs revenant de l'étranger.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré, le 1er août, que la situation mondiale du mpox était une "urgence de santé publique de portée internationale".

 

48 cas enregistrés au Nigeria depuis le début de l'année

 

Le Nigeria a enregistré huit nouveaux cas d'infection au Mpox dans la période du 19 au 25 août portant à 48 le nombre total des contaminations liées à cette maladie depuis le début de l'année en cours, selon les données publiées par le centre nigérian de contrôle de maladies.

Le Mpox est désormais présent dans 20 Etats de la fédération. Abuja, la capitale, n’est pas épargnée. L’organe précise que les enfants de 0 à 5 ans sont les plus touchés par l’épidémie. Aucun décès lié au virus n’a été signalé. Sur le plan de la riposte, le pays a reçu de Washington, 10.000 doses de vaccins contre la maladie.

Malgré le nombre des cas sur le continent, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reste optimiste. Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, affirme que l’épidémie pourrait être stoppée dans les six prochains mois.

Outre la République démocratique du Congo, épicentre de l’épidémie, des cas de la nouvelle souche du Mpox ont été identifiés au Rwanda, au Kenya, en Ouganda en Suède et en Thaïlande.

Pour venir à bout du virus, il faut des doses des vaccins. Environ 230.000 doses pourraient être acheminées dans les pays touchés, rassure l’OMS.

Le Mpox, également connu sous le nom de monkeypox, est une maladie infectieuse causée par le virus de la variole du singe qui se transmet par contact étroit. Il se manifeste notamment par de la fièvre, un gonflement des ganglions lymphatiques, des maux de gorge, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées et des douleurs dorsales.

Philippines : détection de trois nouveaux cas

 

Les Philippines ont détecté trois nouveaux cas de mpox (variole du singe), ce qui porte à huit le nombre total de cas actifs de mpox dans le pays, a déclaré dimanche le ministère philippin de la Santé.  

Le ministre philippin de la Santé, Teodoro Herbosa, a déclaré que les trois nouveaux cas concernaient des hommes âgés de 29 et 34 ans de la région métropolitaine de Manille et un homme de 29 ans d'une région au sud de Manille.  

Comme les cinq patients atteints de mpox signalés précédemment par le ministère de la Santé, les nouveaux patients sont atteints du clade II du MPXV, un virus moins virulent, a indiqué M. Herbosa.  

Le porte-parole du ministère de la Santé, Albert Domingo, a déclaré qu'avec la détection de ces nouveaux cas de mpox, les Philippines comptaient désormais 17 cas depuis juillet 2022.  

"Neuf cas se sont déjà rétablis depuis 2023. Huit sont des cas actifs qui attendent la disparition des symptômes", a ajouté M. Domingo.  

Le ministère de la Santé continuera à rechercher les personnes en contact étroit avec les patients actifs, a-t-il ajouté.

L'Unicef lance un appel d'offres pour obtenir des vaccins contre le virus

 

L'Unicef a annoncé samedi avoir lancé "un appel d'offres d'urgence" afin d'obtenir des vaccins contre le mpox pour pouvoir aider les pays les plus durement touchés.

"En fonction de la demande, de la capacité de production des fabricants et des financements, des accords portant sur un maximum de 12 millions de doses en 2025 peuvent être mis en place", a déclaré l'Unicef dans un communiqué, diffusé avec l'Organisation mondiale de la santé, l'Alliance du Vaccin Gavi et l'Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies).

Cet "appel d'offres d'urgence est conçu pour garantir un accès immédiat aux vaccins disponibles contre le mpox ainsi que pour accroître la production", précise le communiqué.

Dans le cadre de cet appel d'offres, l'Unicef souhaite mettre en place des accords d'approvisionnement lui permettant d'acquérir et de distribuer les vaccins "sans délai, une fois que les pays et les partenaires auront assuré le financement, confirmé les besoins et leur niveau de préparation, et que les exigences réglementaires pour l'acceptation des vaccins seront en place".

La recrudescence du mpox en Afrique, qui touche la République démocratique du Congo (RDC) et d'autres pays du continent (notamment le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda), et l'apparition d'un nouveau variant (1b) ont poussé l'OMS à déclencher le 14 août son plus haut degré d'alerte sanitaire mondiale.

Plus de 18.000 cas suspects de mpox, dont 629 décès, ont été signalés cette année en RDC, "qui est l'épicentre de la crise", selon le communiqué, qui précise que "quatre décès sur cinq concernent des enfants".

Il existe deux grandes familles, dites "clades", du virus. Le clade 1 est surtout présent en Afrique centrale, dans le bassin du Congo. Le clade 2 circule lui plutôt en Afrique de l'Ouest.

Deux sous-groupes de mpox circulent en RDC : le clade 1a, dans l'ouest du pays et le clade 1b, dans l'est.

L'OMS recommande l'utilisation des vaccins MVA-BN, produit par le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, ou LC16, produit par l'entreprise japonaise KM Biologics, ou du vaccin ACAM2000, produit aux Etats-Unis, lorsque les deux premiers ne sont pas disponibles.

Le MVA-BN et le LC16 n'ayant pas encore obtenu la "préqualification" complète de l'OMS, un processus long et complexe, l'organisation a lancé un examen d'urgence.

"L'OMS examine actuellement les informations soumises par les fabricants le 23 août et devrait achever son examen en vue de l'inscription sur la liste des utilisations d'urgence d'ici la mi-septembre", indique le communiqué.