
Le gouvernement britannique a annoncé mardi avoir approuvé, à l'issue d'un appel d'offres, un "nombre record" de 131 projets d'énergie renouvelable dans le pays, qui devraient alimenter à terme l'équivalent de 11 millions de ménages.
"Il s'agit du plus important" groupe de projets adoptés lors d'un appel d'offres en matière d'énergie renouvelable, entre éolien terrestre ou en mer, énergie solaire ou marémotrice, a précisé le gouvernement britannique dans un communiqué.
Avec un peu moins de 10 gigawatts (GW) annoncés, il ne s'agit toutefois pas du plus important en termes de capacité. En 2022, l'exécutif avait ainsi annoncé près de 11 GW.
Le précédent appel d'offres, en 2023, n'était quant à lui parvenu à attirer aucun projet d'éolien en mer, un secteur pourtant crucial pour la transition énergétique du pays, les entreprises ayant été découragées par un prix réglementé trop bas dans ces contrats alloués par le gouvernement.
Ce prix contractuel avait été relevé en novembre par le précédent gouvernement conservateur et le nouvel exécutif travailliste a quant à lui "augmenté le budget de 50%" pour le nouvel appel d'offres, a fait valoir le ministère de l'Energie dans son communiqué.
"L'éolien offshore est de retour dans les eaux britanniques (...) avec 9 contrats attribués" dont notamment les "plus grands projets de parcs d'Europe, Hornsea 3 et Hornsea 4 au large de la côte du Yorkshire", a-t-il ajouté.
Le nouveau gouvernement travailliste avait lancé en juillet son grand plan sur les énergies vertes avec l'ambition de faire du Royaume-Uni un "leader mondial" grâce notamment à une nouvelle entreprise publique, Great British Energy.
Dotée de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d'euros) d'argent public sur cinq ans, elle sera chargée d'investir dans les éoliennes flottantes, l'énergie marémotrice ou encore nucléaire.
Royaume-Uni: "incident de cybersécurité" chez l'opérateur des transports de Londres
L'opérateur des transports de la capitale britannique, Transport for London (TfL), a annoncé lundi faire l'objet d'un "incident de cybersécurité", sans que cela n'ait d'impact à ce stade sur ses services.
"Nous faisons face actuellement à un incident de cybersécurité", a indiqué TfL dans un court message sur son site internet, sans plus de détails.
"A ce stade, il n'y a aucune preuve que des données de clients ont été compromises et il n'y a pas d'impact sur les services de TfL", a précisé le groupe, qui transporte chaque jour 3,5 millions de voyageurs dans le métro londonien.
L'entreprise, qui gère également des lignes de bus, de tramways et de trains, a ajouté travailler "étroitement" avec les autorités pour répondre à l'incident.
L'agence nationale de lutte contre la criminalité (NCA) et le Centre national sur la cybersécurité (NCSC) ont confirmé être en relation avec TfL à propos de cet incident.