Palestine Ghaza : six Palestiniens tombent en martyrs dans une nouvelle frappe de l'armée sioniste sur Rafah

Publié par DK NEWS le 06-09-2024, 18h40 | 1

Six Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés, vendredi, dans une frappe de l'armée d'occupation sioniste sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, selon l'agence de presse palestinienne Wafa.

Cités par Wafa, des témoins sur place ont indiqué que "six corps sans vie de Palestiniens ont été transportés à l'hôpital Nasser dans la ville voisine de Khan Younes".

De leur côté, des secouristes du Croissant-Rouge palestinien, cités également par Wafa, ont signalé plusieurs blessés suite à une autre attaque de l'armée d'occupation sioniste sur la rue Shabeer, dans le centre de Khan Younes.

L'agression génocidaire sioniste contre Ghaza en cours depuis octobre 2023 a fait 40.878 martyrs et plus de 94.454 blessés parmi les Palestiniens.

 

                   La semaine dernière a été la plus sanglante pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée (UNRWA)

 

L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré, vendredi, que "la semaine dernière avait été la plus sanglante pour les civils palestiniens en Cisjordanie occupée depuis novembre 2023".

"La semaine dernière a été la plus sanglante pour les civils palestiniens en Cisjordanie depuis novembre dernier, puisque de nombreuses personnes ont été tuées, dont 7 enfants", a écrit l'agence onusienne dans un post publié sur son compte sur la plateforme X.

Et d'ajouter : "Alors que l'agression sioniste contre Ghaza se poursuit, les actes de violence et de destruction en Cisjordanie se multiplient d'heure en heure. C'est inacceptable et ceci doit cesser maintenant".

Parallèlement à son agression génocidaire contre Ghaza qui perdure depuis le 7 octobre 2023, l'armée d'occupation sioniste a étendu ses attaques en Cisjordanie occupée, entraînant la mort en martyrs de 691 Palestiniens et des blessures à environ 5. 700 autres.

Le 28 août dernier, l'armée d'occupation a lancé une agression meurtrière contre le nord de la Cisjordanie, considérée comme la plus grande depuis 2002, faisant 39 martyrs et 150 blessés, ainsi que des dégâts matériels incommensurables.

                                        Au moins 21 martyrs lors du siège de Jénine (Wafa)

 

 Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres blessés durant les dix jours de siège de Jénine par les forces d'occupation sionistes, qui se sont retirées vendredi à l'aube, laissant derrière elles destructions et martyrs, rapporte l'agence Wafa.

Durant ce siège armé contre la ville de Jénine, ajoute Wafa, au moins 21 Palestiniens, dont des enfants et des personnes âgées, sont tombés en martyrs, alors que plusieurs ont été blessés, certains grièvement lors de cette agression de l'occupation sioniste contre le gouvernorat de Jénine, décrit par les Palestiniens de la ville comme la plus sanglante et la plus violente depuis 2002.

Les Palestiniens de Jénine craignent cependant que les forces sionistes d'occupation ne reviennent prendre d'assaut la ville et son camp après s'être retirées et déployées aux points de contrôle militaires environnants, comme cela s'est produit à plusieurs reprises auparavant.

D'autre part, un certain nombre de colons sionistes ont incendié un véhicule et ont également écrit des slogans racistes sur les murs d'une maison du quartier de Khallet Zouaiter, près de Ramallah, précise Wafa, qui rappelle que ''les attaques des Les colons sionistes contre les Palestiniens sont courants, ainsi que les agressions contre les communautés palestiniennes sans défense à travers la Cisjordanie.

La plupart de ces attaques contre des Palestiniens ''sans défense ont eu lieu en présence de l'armée d'occupation sioniste, qui n'a rien fait pour arrêter les attaques et a plutôt fourni une protection aux agressions des colons sionistes'', précise Wafa.

           Chef de l'UNRWA : l'entrée des médias internationaux à Ghaza est "indispensable"

 

L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a déclaré jeudi que l'entrée des médias internationaux à Ghaza était "indispensable" pour mettre en avant les besoins humanitaires des massifs dans l'enclave. palestinienne ravagée par une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.

Dans un message publié sur la plateforme "X", le chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a écrit : "Couvrir les conflits et les guerres est devenu une habitude pour les journalistes internationaux. Pas à Ghaza. Depuis près de 11 mois, les équipes de médias internationaux sont interdites d'entrer librement dans la bande de Ghaza et d'y rendre compte de la crise humanitaire et des conséquences de la guerre".

Le responsable a exprimé son admiration pour les journalistes palestiniens de Ghaza, notant qu'"ils continuent de porter le flambeau malgré le nombre bien trop élevé de victimes. Ils ont besoin du soutien de leurs collègues".

Il a considéré que "l'entrée des médias internationaux à Ghaza est indispensable pour mettre en avant de manière indépendante les besoins humanitaires massifs".

Il a également souligné la nécessité pour "les agences de presse internationales d'exercer davantage de pression pour entrer dans la bande de Ghaza et rapporter librement les événements qui s'y déroulent".

Les médias palestiniens et internationaux ont averti à plusieurs reprises que l'armée d'occupation cible les équipes de médias à Ghaza et ont appelé à leur protection.

Depuis le début de l'agression sioniste à Ghaza, le 7 octobre 2023, l'armée d'occupation a assassiné plus de 170 journalistes et arrêté 98 autres.

                                          L'OMS appelé à inspecter les prisons sionistes

 

La Commission chargée des affaires des anciens prisonniers palestiniens a appelé, jeudi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à assumer ses responsabilités et se rendre dans les prisons de l'occupation sioniste.

L'avocat de la Commission, qui s'est récemment rendu à une prison de l'occupation, a déclaré que "les conditions de santé des détenus sont difficiles et préoccupantes et que les maladies de peau augmentent chaque jour".

Il a souligné que cela était dû au fait que "l'administration pénitentiaire ne fournit pas de médicaments et de traitements aux détenus, les privés de produits de nettoyage et de stérilisateurs, et leur donne également quelques minutes seulement pour se doucher uniquement avec de l "eau".

L'organisme palestinien a appelé à cet effet l'OMS à "assumer ses responsabilités, à se rendre à la prison dite +Megiddo+ et dans toutes les prisons et centres de détention, et à fournir des médicaments et des détenus malades en général , et aux atteints de maladies contagieuses de la peau en particulier, car ces maladies sont devenues une menace pour leur vie, et leur propagation et aggravation sont devenues rapides, dangereuses et inquiétantes".

Selon les données de la Commission, depuis le début de l'agression sioniste contre Ghaza le 7 octobre 2023, les forces d'occupation sionistes ont arrêté plus de 10 400 Palestiniens de Cisjordanie occupés, y compris El Qods.   

 

                  Des associations appellent à manifester en France les 7 et 8 septembre pour une paix juste et durable en Palestine

 

Une cinquantaine d’associations et d’organisations humanitaires ont appelé à manifester les 7 et 8 septembre sur tout le territoire français pour interpeller les autorités politiques de ce pays sur les crimes abjectes commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien.

Dans un communiqué commun rendu public, ce collectif pour une paix juste et durable en Palestine rappelle que le 7 septembre marquera le 11e mois de souffrances pour la population de Ghaza qui "subit les attaques d’une violence inouïe" de l’armée sioniste, lançant un appel à manifestation "partout en France".

"Les bombardements se poursuivent et n’épargnent ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres, ni les infrastructures vitales. Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants", écrit le Collectif.

Rappelant les chiffres terrifiants de ce génocide (plus de 40 000 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants), le collectif dénonce un bilan "déjà effroyable pour une population de 2,3 millions d’habitants". Un bilan pourtant qui "ne prend en compte ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15.000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées en-dehors de ce qui reste des hôpitaux", notent les rédacteurs du communiqué.

Les signataires de l’appel constatent que la folie meurtrière de l’entité sioniste n’épargne aucun espace des territoires palestiniens occupés. "Depuis le 7 octobre, le gouvernement (sioniste) exploite la guerre à Gaza pour intensifier ses politiques d’expansion des colonies, de démolition de maisons, d’isolement (d’El Qods occupée). On y compte plus de 670 Palestiniens tués depuis le 7 octobre (en Cisjordanie occupée)", dénoncent-ils, ajoutant que l’armée criminelle "a lancé le 28 août une offensive de très grande ampleur contre les camps de réfugiés du Nord de la Cisjordanie (occupée), en déclarant une +guerre totale+ avec une référence explicite à Gaza".

Le collectif d’associations dénonce également les arrestations et "détentions arbitraires (qui) se multiplient partout en Palestine" ainsi que les "désastreuses" conditions de détention des prisonniers et la torture "généralisée".

Après avoir énuméré les décisions des organismes internationaux interpellant et condamnant l’entité sioniste pour ses crimes commis contre le peuple palestinien à l’instar de celles de la Cour Internationale de Justice (CIJ) sur le "génocide en cours" et "l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation", ainsi que la demande exprimée par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants sionistes pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le collectif déclare que "devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation et interpellons les autorités politiques de notre pays".

En termes de réclamations, les signataires de l’appel à manifester ont formulé sept points d’exigences dont : un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Ghaza, le retrait de l’armée sioniste et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire pour accéder à l’ensemble du territoire de la bande de Ghaza, ainsi que la fin du blocus, la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, un soutien matériel et politique à l’UNWRA ainsi que la fin de l’impunité de l’entité génocidaire, et notamment : un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination de l’entité, des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’entité sioniste.

Le collectif exige également la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

Parmi les membres signataires de l'appel lancé par collectif pour une paix juste et durable en Palestine, figurent Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA), AFD International, Américains contre la guerre (AAW), Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre (4ACG), Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) ainsi que le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples.

         Prisonniers : Washington obtient la libération de 135 détenus politiques au Nicaragua

La Maison Blanche a annoncé jeudi avoir obtenu la libération pour raisons humanitaires de 135 détenus politiques au Nicaragua, qui ont été accueillis au Guatemala.

"Le gouvernement Biden-Harris a obtenu la libération de 135 prisonniers politiques" détenus au Nicaragua, pour "des motifs humanitaires", a écrit dans un communiqué Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de l'exécutif américain.

Il a remercié les autorités du Guatemala, autre pays d'Amérique centrale, d'avoir "généreusement accepté d'accueillir ces citoyens nicaraguayens".

"Une fois au Guatemala, ces personnes se verront offrir la possibilité de refaire leur vie de façon légale aux Etats-Unis ou dans d'autres pays", précise le communiqué de M. Sullivan.