Marchés Boursiers : La Bourse de Paris dans le vert

Publié par DK NEWS le 14-09-2024, 17h16 | 6

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi, au lendemain de la deuxième baisse des taux de la BCE, le marché attendant désormais de voir ce que la Réserve fédérale décidera pour sa politique monétaire la semaine prochaine.

Vers 08h15 GMT, l'indice CAC 40 prenait 0,37%, avançant de 26,70 point, à 7.461,77 points.

Jeudi, l'indice parisien avait terminé en hausse de 0,52%.

Paris, comme d'autres places européennes, profitait aussi de la clôture positive jeudi de la Bourse de New York, qui donne le la sur les marchés. Le Dow Jones a gagné 0,58%, le Nasdaq 1,00% et le S&P 500 0,75%.

Après plusieurs semaines de doutes quant à la santé de l'économie américaine, qui aurait pu justifier une forte baisse de 0,50 point des taux de la Fed, les investisseurs estiment toutefois qu'une baisse modérée de 0,25 point est plus probable depuis la publication mercredi de l'inflation américaine s'élevant à 2,5%.

Ils restent attentifs aux publications concernant la première puissance économique mondiale, à l'approche de la prochaine réunion de la puissante banque centrale américaine la semaine prochaine.

La veille, la BCE, qui a procédé à une deuxième baisse de ses taux de 0,25 point, a aussi révisé légèrement à la baisse ses prévisions de croissance économique de la zone euro, à 0,2% pour le deuxième trimestre.

Vers 08h00 GMT, les rendements de l'emprunt à dix ans français s'établissait à 2,84%, contre 2,85% la veille.

 

                                                 Wall Street termine en hausse

 

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, de nouveau convaincue d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine et d'une normalisation de l'inflation.

Le Dow Jones s'est adjugé 0,72%, l'indice Nasdaq 0,65% et l'indice élargi S&P 500, 0,54%.

S&P 500 et Nasdaq viennent de signer cinq séances consécutives dans le vert, le premier n'étant plus qu'à un souffle de son record.

La place new-yorkaise a salué la baisse des prix à l'importation (-0,3% sur un mois) en août, plus marquée que prévu (-0,2%), mais aussi les conclusions de l'enquête mensuelle de l'université du Michigan sur le moral des consommateurs.

L'indice principal du rapport a progressé en septembre, plus que ne le prévoyaient les économistes.

Quant aux anticipations d'inflation des consommateurs américains, elles sont au plus bas depuis décembre 2020, signe que le grand public croit en une accalmie durable des prix.

Le marché attend sereinement la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), mardi et mercredi, même si l'incertitude règne quant à la décision que prendra l'institution.

Le marché obligataire a aussi réagi à ce développement. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 2 ans se détendait, à 3,59% contre 3,64% la veille en clôture.

 

                                Le yen au plus haut de l'année face au dollar

 

Le yen est monté vendredi à son plus haut niveau de l'année face au dollar, profitant d'un fléchissement des taux obligataires américains, avant une semaine cruciale marquée par plusieurs réunions de banques centrales.

Vers 19H50 GMT, la devise nippone prenait 0,63% contre le billet vert, à 140,92 yens pour un dollar. Plus tôt, elle avait atteint 140,29 yens, une première depuis fin décembre.

La monnaie japonaise, très réactive aux écarts de rendements, a effectué ce nouveau coup de rein à la faveur de la détente des taux obligataires américains.

Le rendement des bons du Trésor à 2 ans est ainsi descendu à 3,58% contre 3,64% la veille en clôture.

Le sommet du yen intervient avant une semaine dense, lors de laquelle vont se réunir les banques centrales de quatre pays clefs, dont les Etats-Unis (mardi et mercredi) et le Japon (jeudi et vendredi).

Les opérateurs attribuent quasiment la même probabilité à une baisse d'un quart et d'un demi-point de pourcentage du taux directeur de la banque centrale américaine (Fed).

Côté japonais, les investisseurs s'attendent à un statu-quo et n'anticipent pas de nouveau relèvement avant 2025.

                    Les marchés optimistes avant une semaine décisive pour les taux

 

Les marchés occidentaux ont fini la semaine en hausse vendredi, les investisseurs attendant de pied ferme des baisses de taux lors d'une semaine cruciale qui verra plusieurs banques centrales majeures se réunir.

Les Bourses européennes ont terminé dans le vert: Paris a progressé de 0,41%, Londres de 0,39% et Milan de 0,34%. Francfort a gagné 0,98%, portée par un rebond du secteur automobile.

A Wall Street, le Dow Jones s'est adjugé 0,72%, l'indice Nasdaq 0,65% et l'indice élargi S&P 500, 0,54%.

S&P 500 et Nasdaq viennent de signer cinq séances consécutives dans le vert, le premier n'étant plus qu'à un souffle de son record.

Les marchés voient toutes les grandes banques centrales, à l'exception de la Banque du Japon, s'engager dans un cycle d'assouplissement monétaire, favorable, a priori, aux actions.

La place new-yorkaise a salué la baisse des prix à l'importation (-0,3% sur un mois) en août, plus marquée que prévu (-0,2%), mais aussi les conclusions de l'enquête mensuelle de l'université du Michigan sur le moral des consommateurs.

L'indice principal du rapport a progressé en septembre, plus que ne le prévoyaient les économistes.

Quant aux anticipations d'inflation des consommateurs américains, elles sont au plus bas depuis décembre 2020, signe que le grand public croit en une accalmie durable des prix.

Le marché attend sereinement la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), mardi et mercredi, même si l'incertitude règne quant à la décision que prendra l'institution.

Le marché obligataire a aussi réagi à ce développement. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 2 ans se détendait, à 3,59% contre 3,64% la veille en clôture.

Les cours du pétrole se sont repliés, les opérateurs constatant que l'ouragan Francine n'a, a priori, pas fait de dégâts significatifs lors de son passage dans le Golfe du Mexique et en Louisiane.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a baissé de 0,50%, à 71,61 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en octobre a lui cédé 0,46%, à 68,65 dollars.

Le bitcoin bondissait de 3,00% à 59,943 dollars.

L'or a dépassé un nouveau sommet historique: 2.583,45 dollars. Vers 20H55 GMT, il progressait de 0,79% à 2.578,21 dollars l'once.