L'endomètriose, qui affecte en moyenne une femme sur dix, gagnerait à être "plus connue" pour mieux accompagner les patientes, a déclaré, samedi à Alger, la présidente de l'association nationale algérienne de lutte contre l'endométriose (Endo Algérie), Mme Assia Belhocine.
"Nous voulons faire connaître cette maladie méconnue", a indiqué Mme Belhocine lors de la rencontre d'information et de sensibilisation, intitulée "l'endométriose prend la parole", organisée en marge du 19ème congrès international de l'Association nationale des Gynécologues et Obstétriciens libéraux (ANGOL).
Elle a ajouté que "le choix de cette thématique n'est pas fortuit puisqu'il s'agit de donner la parole à toutes les femmes qui souffrent de cette pathologie particulière et très complexe afin de pouvoir mieux les accompagner".
Elle a plaidé pour que cette pathologie soit intégrée dans le registre des maladies chroniques afin de permettre aux patientes, qui sont contraintes à l'absentéisme, de bénéficier d'un congé de maladie remboursable par la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), se félicitant à l'occasion du parrainage de cette rencontre par le ministère de la Santé.
Lors du débat, des spécialistes ont expliqué les caractéristiques de l'endométriose, dont les diverses douleurs qu'elle cause, ainsi que ses répercussions sur la vie sociale et professionnelle des souffrantes, citant notamment la stérilité dont elle est souvent la cause.