Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a souligné que l'ONU soutient totalement le processus de Luanda, qui vise au rétablissement d'une relation apaisée entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, pour ramener la paix dans l'est de la RDC.
"Nous soutenons ces processus sur le plan diplomatique, sur plusieurs autres aspects, dont celui de mécanisme de suivi pour la vérification de cessez-le-feu en cours sur le terrain. Il y a une nécessité que ce processus de Luanda puisse continuer dans la direction souhaitée", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dans la base de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), située à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
M. Lacroix, qui a salué et rendu hommage à la médiation angolaise, a également souligné que la mission de l'ONU, dans le cadre d'appui à ces processus de Luanda, dans les jours à venir renforcera les mécanismes des suivis et de vérification autour du cessez-le-feu en cours qui produit les résultats sur le terrain pour l'instant.
Le Processus de Luanda est une tentative de paix approuvée par l'Union africaine pour aider à apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.
"La violence n'a pas totalement disparu sur le terrain, mais il y a une baisse significative dans le sens positif et nous devons tout faire pour maintenir cette allure de la situation dans la bonne direction", s'est félicité le secrétaire général adjoint de l'ONU.
En visite sur le sol congolais depuis lundi, M. Lacroix a insisté pour que la protection des civils reste une priorité majeure, avant de déplorer que les efforts soient limités par un manque de ressources dû aux appels de fonds humanitaires pour la RDC qui n'ont été satisfaits qu'à hauteur de 37 ou 38 % pour le moment.
Dans la ville de Goma, il a également discuté avec la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe en RDC (SAMIDRC), dans le cadre de la résolution 2746 du Conseil de sécurité onusien récemment adoptée en appui à cette force régionale déployée par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) depuis fin 2023.