Palestine : L'armée sioniste prend d'assaut la ville de Jénine et assiège deux hôpitaux

Publié par DK NEWS le 25-09-2024, 19h45 | 4

La ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, a été prise d'assaut, ce mercredi, par les forces de l'entité sioniste, assiégeant des hôpitaux, rapportent des médias.

Des sources citées par des médias, ont déclaré qu'une force militaire sioniste "a pris d'assaut la ville de Jénine".

L'agence de presse palestinienne (Wafa) a rapporté qu'un grand nombre de véhicules militaires de l'armée sioniste ont pris d'assaut la ville en direction du poste de contrôle militaire de Jalameh et ont commencé à assiéger deux hôpitaux de Jénine.

Parallèlement à sa guerre dans la bande de Ghaza, l'armée sioniste a étendu ses raids en Cisjordanie, tandis que les colons ont intensifié leurs attaques, qui ont entraîné la mort en martyrs de 717 Palestiniens et environ 5.750 blessés, selon les autorités palestiniennes.

 

79e session de l'AGNU : L'OIT salue l'accent mis par le Sommet de l'avenir sur la justice sociale et le travail décent

 

Le Directeur général de l'Organisation internationale du Travail (OIT), Gilbert F. Houngbo a salué mardi, l'accent mis lors du Sommet de l'avenir, sur le rôle central de la justice sociale et du travail décent pour relever les défis mondiaux et façonner un avenir durable.

"La justice sociale par le biais du travail décent, doit être la pierre angulaire d'un système multilatéral modernisé", a indiqué M. Houngbo, soulignant que les conclusions du Sommet de l'avenir qui a été organisé les 22 et 23 septembre par l'Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU), "constituent une base solide pour une structure de gouvernance mondiale équitable et inclusive qui aligne les objectifs économiques, sociaux et environnementaux"

Tenu sur le thème "Des solutions multilatérales pour un avenir meilleur", le Sommet s'est achevé par l'adoption d'un Pacte pour l'avenir. Il comprend 56 actions concrètes pour répondre aux problèmes mondiaux urgents et revitaliser le multilatéralisme.

 Le pacte pour l'avenir vise à revigorer le multilatéralisme et à transformer la gouvernance mondiale afin qu'elle soit en mesure de relever les défis actuels et futurs, s'engeant à accélérer les progrès sur l'Agenda 2030 pour le développement durable, à renforcer l'action climatique, à réformer le Conseil de sécurité de l'ONU, à faire progresser les efforts de désarmement, à promouvoir l'utilisation responsable des nouvelles technologies, à autonomiser les jeunes et à réformer l'architecture financière internationale.

Lors du Sommet, les dirigeants ont également adopté une Déclaration historique sur les générations futures, s'engageant à donner la priorité au bien-être des générations futures en faisant progresser le développement durable, la paix et l'équité. Ce regroupent mondial a également approuvé un Pacte mondial pour le numérique, qui présente une vision audacieuse pour un "avenir numérique inclusif, ouvert, durable, équitable, sûr et sécurisé qui profite à tous".

"Le Pacte mondial pour le numérique offre une occasion unique d'exploiter la science et la technologie en tant que moteurs de la justice sociale et du travail décent", a ajouté le chef de l'OIT.

Il a souligné à cet égard, que les organisations de travailleurs et d'employeurs "joueront un rôle crucial dans l'élaboration d'une gouvernance mondiale saine pour les technologies numériques".

La récente déclaration de l'OIT sur le Sommet du Futur a mis l'accent sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les institutions multilatérales, afin de répondre aux tendances mondiales qui affectent le monde du travail. Elle a également souligné l'importance de la mobilisation des ressources pour relever les principaux défis, en particulier la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

 

Le chef de l'ONU appelle à lutter contre l’impunité, les inégalités et l’incertitude

 

Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à ne pas baisser les bras et à relever les défis en luttant contre l’impunité, les inégalités et l’incertitude, à l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York, alors que le monde est "une poudrière".

"L’état dans lequel se trouve notre monde n’est pas viable. On ne peut pas continuer ainsi", a affirmé M. Guterres dans un discours prononcé mardi à la tribune de l’AGNU.

Pour le chef de l'ONU, "il est possible de relever les défis auxquels nous sommes confrontés, mais pour cela, il faut s’assurer que les mécanismes de règlement des problèmes internationaux permettent bel et bien de régler les problèmes".

Le Sommet de l’avenir, qui s’est déroulé juste avant le débat, les 22 et 23 septembre, "est un premier pas, mais le chemin à parcourir est encore long", a-t-il indiqué.

Le SG de l'ONU a appelé à s’attaquer à trois grands facteurs de l’insoutenabilité : un monde d’impunité - dans lequel les violations et les atteintes menacent le fondement même du droit international et de la Charte des Nations Unies, un monde d’inégalités - où les injustices et les griefs auxquelles elles donnent jour menacent d’affaiblir les pays, ou pire, de les précipiter dans le gouffre, et un monde d’incertitude - où les risques mondiaux ne sont pas gérés.

"Aujourd’hui, un nombre croissant de gouvernements et d’autres acteurs peuvent fouler aux pieds le droit international, violer la Charte des Nations Unies, ignorer les conventions internationales relatives aux droits humains ou les décisions des tribunaux internationaux, bafouer le droit international humanitaire, envahir un autre pays et dévaster des sociétés entières ou mépriser complètement le bien-être de leur propre peuple, sans que rien ne se passe", a-t-il dénoncé.

 "L’instabilité que l’on observe en de nombreux endroits du monde, est la conséquence de l’instabilité des relations de pouvoir et des clivages géopolitiques", a-t-il poursuivi.

S’agissant des inégalités, M. Guterres a observé que le monde "peine encore à se relever de la flambée des inégalités engendrée par la pandémie" de Covid-19, alors que parmi les 75 pays les plus pauvres du monde, un tiers d’entre eux se trouve aujourd'hui dans une situation pire qu'il y a cinq ans.

  Il a aussi déploré que les femmes représentaient moins de 10% des intervenants au débat général de l’AGNU. 

Aussi, et prenant l’exemple du Conseil de sécurité de l'ONU, il a déploré qu’à ce jour, l'Afrique n'a toujours aucun siège permanent en son sein.

S’agissant de l’incertitude qui affecte le monde, M. Guterres a estimé qu’elle était aggravée par deux menaces existentielles : la crise climatique et les bouleversements technologiques rapides, notamment l’intelligence artificielle (IA)