RD Congo ONU: le président congolais Tshisekedi insiste sur l'octroi de deux sièges permanents à l'Afrique au CSNU

Publié par DK NEWS le 27-09-2024, 19h31 | 2

Le Président congolais Félix Tshisekedi a réitéré à la tribune des Nations unies, la nécessité d'octroyer deux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU), selon un média onusien.

"Il est nécessaire que les Nations unies redynamisent le multilatéralisme par des réformes ciblées, touchant des questions telles que le conseil de sécurité, le droit de véto, le chapitre 7 et le recours à la force", a souligné le président Tshisekedi, cité jeudi par la  radio de l'ONU en RDCongo, Radio Okapi.

"A cet égard (...), je réitère avec fermeté, au nom de l’ensemble des pays africains, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies pour les pays africains", a, en outre, déclaré le président congolais.

Il a estimé que le Conseil de sécurité de l’ONU devra intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives reconnues, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique, notant qu'"il s'agit d'une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître".

Le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont cinq membres permanents : Chine, Etats-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni, et 10 membres non permanents, élus par l'Assemblée générale pour un mandat de deux ans, dont l'Algérie.

 Le SG de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé, pour rappel, en août dernier à une réforme urgente du Conseil de sécurité, critiquant sa structure obsolète et le manque de représentation de l'Afrique, qui, selon lui, porte atteinte à la crédibilité de l'organe et à sa légitimité mondiale.

"Nous ne pouvons pas accepter que cet organe mondial de paix et de sécurité prééminent n’ait pas de voix permanente pour un continent de plus d’un milliard de personnes, ni que les points de vue de l’Afrique soient sous-estimés sur les questions de paix et de sécurité, tant sur le continent que dans le monde", avait insisté le chef de l'ONU.