Palestine : Téhéran appelle à tenir l'entité sioniste responsable des crimes commis au Liban et en Palestine

Publié par DK NEWS le 05-10-2024, 18h15 | 7

Le représentant permanent de l'Iran à Genève, l'ambassadeur Ali Bahreini, a appelé à prendre des mesures "immédiates" et "décisives" pour tenir l'entité sioniste responsable des crimes commis au Liban et en Palestine, et pour la forcer à cesser ses attaques, rapporte les médias iraniens.

Dans deux lettres séparées offertes samedi au Président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Bahreini a "renouvelé la condamnation de son pays des attaques de l'entité sioniste contre Beyrouth, qui ont conduit au martyre du secrétaire général du mouvement de résistance Hezbollah, Hassan Nasrallah, et de plusieurs de ses camarades", qualifiant ce crime de "symbole clair de la violation des droits de l'homme et du droit international humanitaire, qui nécessite de tenir l'entité sioniste pour responsable de ces crimes".

Bahreini a également appelé à "la cessation immédiate de l'envoi d'armes des pays occidentaux vers l'entité sioniste conformément aux résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies".

 

Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.825 martyrs et 96.910 blessés

 

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 41.825 martyrs et 96.910 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 23 martyrs et 66 blessés.

Un précédent bilan a fait état de 41.802 martyrs et 96.844 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se retrouvaient encore sous les déclins et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.

 

Une rapporteuse de l'ONU appelle les universités à "revoir les politiques répressives" visant les manifestations pro-palestiniennes

 

La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit à la liberté de réunion et d’association, Gina Romero, a déclaré que les universités "doivent réviser les politiques répressives" visant le mouvement de solidarité pro-palestinien sur leurs campus, et averti que "la répression brutale du mouvement de protestation universitaire constitue une menace profonde pour les institutions démocratiques".

"Après avoir examiné des allégations persistantes et discuté avec environ 150 personnes de 30 pays, y compris des étudiants et des membres du corps enseignant, je peux conclure que la situation entourant les manifestations et la solidarité internationale avec le peuple palestinien et les victimes dans les milieux universitaires, associée à des réponses institutionnelles inadéquates, révèle un environnement hostile généralisé à l'exercice des droits à la liberté de réunion pacifique et d'association", a déclaré vendredi Mme Romero.

La rapporteuse de l'ONU a averti que "la répression brutale du mouvement de protestation universitaire constitue une menace profonde pour les systèmes et les institutions démocratiques".

En outre, "cela risque d’aliéner toute une génération, de nuire à sa participation et à la perception de son rôle dans les processus démocratiques, en plus de faillir à sa responsabilité de prévenir les crimes atroces et de contribuer à la paix".

Les mouvements de solidarité internationale en faveur du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination, se sont multipliés depuis le début de l'agression sioniste génocidaire, il y a près d’un an.

Des manifestations de masse et des protestations, ainsi que des occupations des campements et d’autres types de rassemblements pacifiques ont eu lieu partout dans le monde, de nombreuses protestations étant menées par des étudiants universitaires.

Les étudiants étant de retour des vacances de fin d’année, les rassemblements pacifiques ont repris sur les campus du monde entier, "rejoignant le mouvement mondial croissant pour la sauvegarde des droits et de la vie des Palestiniens"

Mme Romero a dans ce contexte, émis six recommandations à l’intention des institutions universitaires, les exhortant à "reconnaître et à respecter l’importance de l’engagement significatif et libre des jeunes, ainsi que leurs précieuses contributions aux droits de l’homme, à la dignité, à la paix et à la justice, notamment par l’exercice de leurs libertés publiques".

Les universités doivent également "faciliter et protéger activement les rassemblements pacifiques, notamment en privilégiant la négociation et la médiation lorsque cela est nécessaire, et s’abstenir de faire appel aux forces de l’ordre pour disperser des manifestations pacifiques", a-t-elle poursuivi.

 

Agression sioniste: "Ce qui se passe en Palestine dépasse le génocide" (rapporteuse de l'ONU)

 

La rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'Homme en Palestine, Francesca Albanese, a affirmé que ce qui se passe en Palestine est "indescriptible et dépasse le génocide", alors que l'agression sioniste sauvage contre la bande de Ghaza bouclera lundi sa première année.

Dans une interview à la chaine de télévision Falastin, Albanese a souligné la nécessité pour les membres de l'Organisation des Nations Unies (ONU) d'"assumer leurs responsabilités envers les Palestiniens et d'arrêter le génocide commis à leur encontre", avertissant du risque d'aggravation de la situation "si toutes les parties n'assument pas leur responsabilité face à ce qui se passe dans les territoires palestiniens".

En outre, elle a souligné l'importance de "forcer les pays à respecter le droit international et à appliquer ses décisions, et à mettre fin au génocide contre tout peuple dans le monde", déplorant le fait que la communauté internationale "a échoué à l'appliquer, et que les pays occidentaux ignorent les crimes commis par (l'entité sioniste) contre les Palestiniens".

La responsable palestinienne a également souligné que "la question palestinienne est de nouveau au premier plan de la scène internationale", avant d'ajouter: "Nous assistons à une nette augmentation des voix en faveur des droits palestiniens".

Dans le même contexte, Albanese a affirmé que les prisonniers palestiniens sont soumis à des violations systématiques et à des conditions de détention difficiles indescriptibles, "ce qui nécessite une réaction sérieuse de la part de la communauté internationale".

Les hôpitaux de Ghaza attaqués plus de 500 fois en un an par les forces de l'occupation sioniste

 

Les installations médicales de Ghaza ont été attaquées au moins 516 fois depuis le 7 octobre dernier, faisant 765 martyrs, a rapporté vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le système de santé a été durement touché par les attaques répétées des forces d'occupation sioniste et les pénuries continues de fournitures, de médicaments, de carburant et de personnel.

Depuis octobre 2023, au moins 516 attaques contre des établissements de santé ont été enregistrées à Ghaza, entraînant la mort en martyr de 765 personnes, a déclaré Ayadil Saparbekov, chef de la cellule d'urgence de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, lors d'une réunion d'information à Genève.

Seule la moitié des hôpitaux de la bande de Ghaza fonctionnent, et ce partiellement, a-t-il précisé.

Les hôpitaux opérationnels disposent de 1.500 lits, et il y a également plus de 650 lits dans 10 hôpitaux de campagne. "Cela est loin de répondre aux besoins", a déclaré M. Saparbekov, ajoutant que de nombreux hôpitaux sont confrontés à une "pénurie de personnel, de consommables et d'équipements pour traiter les blessures et les maladies complexes". Selon les autorités sanitaires à Ghaza, un millier de professionnels de santé sont tombés en martyrs.

Plus de 6% des habitants de Ghaza sont tombés en martyrs ou blessés au cours des douze mois d'agression sioniste, a déclaré le responsable de l'OMS. Au moins 10.000 personnes se trouvent sous les décombres des bâtiments détruits.

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 41.802 martyrs et 96.844 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué vendredi les autorités palestiniennes de la santé.