Cinéma : La ministre de la Culture et des Arts met en valeur les réalisations dans le domaine de l'industrie cinématographique

Publié par DK NEWS le 05-10-2024, 18h19 | 3

La ministre de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji a mis en exergue, vendredi soir à Oran, les réalisations de l'Etat dans le domaine de l'industrie cinématographique et des autres arts.

La ministre a déclaré dans son discours, à l'occasion de l'ouverture de la 12ème édition du Festival international d'Oran du film arabe qu'"au cours des deux dernières années, l'Algérie, outre de nombreux grands projets culturels, a inauguré la première ville cinématographique dans le sud du pays et a lancé des projets pour la réalisation d'autres dans d'autres régions, en plus du lancement du projet du Centre national des archives cinématographiques et de leurs numérisations, ainsi que le premier Institut national supérieur du cinéma, portant le nom de Mohamed Lakhdar Hamina et le premier lycée d'art en Afrique, qui comprend des spécialités artistiques, notamment le cinéma et l'audiovisuel".

La première responsable du secteur de la culture a également rappelé dans son discours la promulgation d'un décret présidentiel portant sur le statut de l'artiste et une loi sur les industries cinématographiques, en plus du lancement de nouveaux films, désormais éligibles pour concourir dans les grands festivals internationaux, ainsi que les prix déjà remportés.

Elle a souligné que "cela n'aurait pas été possible sans la sollicitude exceptionnelle des plus hautes autorités du pays, notamment du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune", qui a "une vision culturelle des plus pertinentes et une passion pour le cinéma et les arts créatifs, qu'il considère comme les forces douces qui consolident l'identité et préservent la mémoire".

Devant un parterre de cinéastes arabes et passionnés du septième art, Mme Mouloudji a déclaré que « le ministère de la Culture et des Arts, à travers le Festival international d'Oran du cinéma arabe, qui s'inscrit comme une haute tradition cinématographique sur la carte des festivals, étant le plus grand événement consacré au cinéma arabe et à ses enjeux, confirme la position ferme des dirigeants et du peuple algérien à l'égard de la cause palestinienne".

Le soutien de cette cause juste, se traduit par la réservation d’un espace important au cinéma palestinien à cette 12e édition du Festival, à travers la projection d’une série de films intitulés "Distance zéro", a-t-elle ajouté.

De son côté, le Commissaire du Festival international d'Oran du film arabe, Abdelkader Djeriou, a affirmé que cette manifestation est "le miroir de la liberté, la voix de la résistance et une victoire de l'être humain libre", affirmant que "l'Algérie restera une destination pour les révolutionnaires".

Il a souligné "la solidarité inconditionnelle de l'ensemble du personnel du festival avec nos frères de la Palestine et du Liban contre l'agression sioniste".

La soirée d'ouverture du festival comprenait une présentation au public des présidents et des membres du jury des compétitions officielles de longs et courts métrages fiction et documentaires, ainsi que le jury de la critique, en plus de spectacles de chant des artistes Fella Abbabssa et Houari Benchennet.

 

Ouverture de la 12ème édition du Festival international d'Oran du film arabe

 

La 12ème édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA) a été ouverte, vendredi soir dans la capitale de l'ouest du pays, avec la participation de plus de 60 films de 17 pays arabes, dont plus de 40 œuvres cinématographiques de diverses catégories, dans le cadre de la compétition officielle.

La cérémonie d'ouverture, qui s'est déroulée à l'hôtel Le Méridien, a été présidée par la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, en présence d'une pléiades d’artistes du cinéma algérien, arabe et international, ainsi que des personnalités culturelles et les autorités de la wilaya.

Cette édition, qui se poursuit jusqu'au 10 octobre, s'est ouverte avec la projection du long métrage algérien "Aïn Lahdjar", réalisé par Lotfi Bouchouchi, produit en 2024 par "Sarl Studio DS", le ministère de la Culture et des Arts et le Centre algérien de développement du cinéma (CADC). Les événements de ce film, dans le genre "comédie noire", mettent en exergue un village frappé par une forte tempête.

La cérémonie d’ouverture de cet événement culturel a été marquée par un hommage spécial rendu au réalisateur international algérien Mohamed Lakhdar Hamina, lauréat de la Palme d'Or au Festival de Cannes, au réalisateur international Costa Gavras, qui a remporté un Oscar pour le film algérien "Z", ainsi que son épouse, la productrice Michelle Ray Gavras, et l'éminent acteur égyptien Mahmoud Hamida.

Plus de 40 films participent à la compétition officielle de la 12ème édition du Festival international d'Oran du film arabe dans quatre catégories : longs métrages, courts métrages et longs et courts films documentaires, dont 10 films algériens, supervisés par des jurys comptant d’éminentes personnalités du septième art.

La nouveauté de cette édition réside dans la présentation d'œuvres cinématographiques en première arabe, africaine et mondiale, avec l'introduction de nouvelles sections telles que "les Documentaires d'Oran", "les Classiques d'Oran" et "les Spectacles du tapis rouges", le Prix du Jury de la Critique, en plus de l'organisation d'une soirée spéciale pour les familles intitulé ""Cinéma d'animation", ainsi que la programmation d'un colloque sur les "Films restaurés".

En solidarité avec le peuple palestinien, un programme a été dédié à Ghaza avec comme titre « Distance zéro... de Ghaza à Oran », qui comprend la projection de 22 œuvres filmées, réalisées et produites dans la bande de Ghaza.

D'autre part, cette édition célébrera le cinéma irakien, avec la présentation de plusieurs films irakiens, sous le titre "Un regard sur le cinéma irakien".

Le programme comprendra également des ateliers de "représentation artistique", de "découpage technique", une master class animée par le réalisateur Rachid Bouchareb et une autre de critique animée par le libanais Ibrahim Al-Aris, en plus d'expositions d'arts plastiques. et d'activités touristiques.