Liban : L'Iran installe un camp d'hébergement et un hôpital de campagne à la frontière libano-syrienne

Publié par DK NEWS le 06-10-2024, 19h13 | 17

La Société du Croissant-Rouge de la République islamique d'Iran (IRCS) a annoncé samedi avoir mis en place un camp d'hébergement d'urgence et un hôpital de campagne à la frontière libano-syrienne pour accueillir les Libanais déplacés et blessés.  

Cette initiative a été prise à la suite de l'intensification des attaques sionistes contre le Liban, a déclaré Pirhossein Kolivand, président de l'IRCS, dans un communiqué de presse.  

M. Kolivand a précisé que le camp, composé de centaines de tentes équipées de produits de première nécessité, pourrait abriter des milliers de Libanais déplacés, et que l'hôpital serait bientôt équipé pour soigner les blessés libanais.  

L'IRCS pourrait étendre la superficie du camp à l'avenir, a-t-il ajouté.  

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, avait écrit vendredi sur le réseau social X que l'Iran avait offert une aide humanitaire au Liban en livrant un "lot de 10 tonnes de denrées alimentaires et de médicaments".   Depuis le 23 septembre, l'armée sioniste a intensifié ses frappes aériennes contre le Liban, faisant de nombreux martyrs et forçant les habitants de nombreuses régions à quitter leur domicile.

 

 

Un syndicat appelle l'OMS à intervenir pour mettre fin au massacre sioniste contre le système de santé

 

Le Syndicat des médecins libanais a appelé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à œuvrer pour mettre fin au massacre sioniste contre le système médical libanais.

Vendredi, l'administration de l'hôpital Salah Ghandour, dans la ville de Bint Jbeil, a déclaré dans un communiqué que l'établissement avait été "soumis à des bombardements (sionistes) barbares après avoir reçu un avertissement de l'ennemi de l'évacuer", ce qui a mis l'hôpital hors service.

Le communiqué explique que "le bombardement a entraîné la blessure de 9 membres du personnel médical et infirmier".

Commentant les faits, le syndicat a envoyé, à travers un communiqué, un appel "urgent" à l'OMS et aux Nations Unies pour qu'ils "empêchent l'entité sioniste d'entraver le travail des équipes d'urgence à l'hôpital Salah Ghandour de la ville de Bint Jbeil, dans le sud du pays".

Le syndicat a qualifié les mesures sionistes de "massacre contre le personnel médical libanais et les équipes d'ambulances".

L'organisation syndicale a qualifié "le crime prolongé contre le personnel médical et les équipes d'urgence de mépris des chartes des Nations Unies et des droits de l'homme, en particulier dans leur partie relative au droit aux soins médicaux et à l'hospitalisation pour tout être humain".

Le syndicat a regretté "la fermeture de trois hôpitaux en raison de pratiques (sionistes) agressives".

Vendredi, l'agence de presse libanaise a rapporté que les hôpitaux "Marjayoun", "Mays al-Jabal" et "Salah Ghandour" étaient hors service, suite aux menaces de l'armée sionistes de les prendre pour cibles.

Jeudi, le ministre libanais de la Santé, Firas Al-Abyad, a révélé que depuis le 23 septembre, les frappes aériennes sionistes ont fait 97 martyrs parmi les personnels médicaux et causé des dégâts à plus de 10 hôpitaux, appelant la communauté internationale à "intervenir pour mettre fin à ces violations".