Italie : Instauration d'une nouvelle taxe sur les assurances pour récolter 1 milliard d'euros

Publié par DK NEWS le 16-10-2024, 18h01 | 3

Le gouvernement italien compte sur des recettes fiscales d'un milliard d'euros en 2025 grâce à un impôt auquel seront soumises les compagnies d'assurance, a annoncé mercredi devant la presse le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti.

"Le droit de timbre à payer par les compagnies d'assurance est prévu avec un mécanisme temporel, nous le modulons année par année", a expliqué le vice-ministre de l'Economie Maurizio Leo, précisant que les polices d'assurance-vie en étaient exemptées.

Les recettes totales attendues des contributions des banques et assureurs, annoncées mardi soir à l'issue de l'adoption en conseil des ministres du projet de budget pour 2025, "sont supérieures à 3,5 milliards d'euros", a confirmé M. Giorgetti.

"Il y a une intervention importante sur les banques et les compagnies d'assurance, certains parlent de taxe sur les surprofits, d'autres de contribution, moi j'appelle cela un sacrifice", a fait valoir le ministre.

"Les banques, les groupes d'assurance et les ministères sont appelés à faire des sacrifices", a-t-il résumé, au lendemain d'un budget axé sur des baisses d'impôts pour les familles à revenus modestes et contenant des mesures d'environ 30 milliards d'euros.

Au total 2,5 milliards d'euros devraient provenir des banques, dont certains crédits d'impôt seront gelés en 2025 et 2026 pour fournir des liquidités à l'Etat italien.

                      Italie: l'inflation en septembre, au plus bas depuis le début de l'année

 

La hausse des prix à la consommation a continué à décélérer nettement en Italie en septembre, passant à 0,7% sur un an, contre 1,1% en août, selon des données définitives publiées mercredi par l'institut national italien de la statistique "Istat".

L'inflation, qui s'est atténuée grâce à l'accalmie sur les tarifs de l'énergie, est au plus bas depuis le début de l'année, indique l'Istat, confirmant sa première estimation.

L'augmentation des prix à la consommation dans la péninsule est nettement inférieure à la moyenne de la zone euro (1,8% en septembre) et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).

Les tarifs réglementés du secteur de l'énergie en Italie ont ralenti leur hausse, augmentant de 10,4% en septembre contre 14,3% en août.

Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse, chutant de 11% après 8,6% en août.

A l'inverse, les prix des produits alimentaires non transformés sont repartis à la hausse (+0,3%), après une baisse de 0,5% en août.

Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a accentué sa hausse, passant de +0,6% à 1%.

Sur un mois, les prix à la consommation ont diminué de 0,2% en septembre.

La hausse de l'indice d'inflation italienne calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) est ressortie à 0,7% en septembre sur un an, après 1,2% en août.