Palestine Ghaza : le nord confronté à une catastrophe environnementale suite au siège sioniste

Publié par DK NEWS le 17-10-2024, 22h06 | 2

 Une "catastrophe sanitaire et environnementale majeure" guettent les populations du nord de Ghaza en raison de l’accumulation de tonnes de déchets dans les rues et les routes, l'entité sioniste assiégeant depuis 13 jours l'enclave palestinienne, avertissent les autorités palestiniennes. 

Les institutions de service du nord de la bande de Ghaza ont déclaré que "les zones du nord de Ghaza sont soumises à un siège (imposé par l'entité sioniste), empêchant l'entrée de nourriture et de médicaments".

Elles ont ajouté que "des dizaines de milliers de familles sont exposées à la soif et à la famine afin de les expulser et de les forcer à migrer".

"Nous vivons une catastrophe sanitaire et environnementale majeure avec des milliers de tonnes de déchets qui s'accumulent dans les rues et les routes, ce qui provoque des maladies qui tuent la population, notamment les enfants", avertissent les mêmes sources.

Et d'ajouter : " Le nord de la bande de Ghaza est transformé en un endroit impropre à la vie, avec des hôpitaux et des installations de service constamment bombardés".

Dans la soirée du 5 octobre, l'armée sioniste a commencé son invasion du nord de la bande de Ghaza pour la troisième fois depuis le début du génocide le 7 octobre 2023. 

 

Agression sioniste contre Ghaza : 200.000 Palestiniens sont sans nourriture ni eau (Défense civile)

Le service de Défense civile de la bande de Ghaza a annoncé mercredi soir que 200.000 citoyens du nord de l'enclave palestinienne vivent sans nourriture, sans eau et sans médicaments pour le 13e jour consécutif, en raison du siège imposé par l'armée sioniste.

La Défense civile a déclaré, dans un communiqué : "200.000 Palestiniens sont privés de nourriture, d'eau et de médicaments pour le 13e jour consécutif dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza. L'armée (sioniste) bombarde et fait exploser des bâtiments et des infrastructures dans le gouvernorat du Nord". 

Et d'ajouter que "des dizaines de personnes tombées en martyres sont toujours sous les décombres et sur les routes sans possibilité de les récupérer à la lumière de l'agression et du fait que l'armée a pris pour cible tout objet en mouvement".

Selon la Défense civile, "Jabalia est en train d'être anéantie et soumise à une mort systématique".

Depuis le 6 octobre, l'armée sioniste mène une agression contre le gouvernorat du nord de la bande de Ghaza et a imposé le siège de la région de Jabalia, empêchant les habitants de fuir vers la ville voisine de Ghaza.

Au cours du processus de nettoyage ethnique et de génocide dans le gouvernorat du nord de Ghaza, près de 400 Palestiniens ont perdu la vie et 1.500 autres ont été blessés, selon la vice-secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Joyce Msuya.

Il s'agit du troisième assaut terrestre mené par l'armée sioniste dans le camp de Jabalia depuis le début de la guerre génocidaire contre Ghaza, en octobre 2023 qui a fait 42.438 martyrs, 99.246 blessés et plus de 10 000 disparus, outre des destructions massives et une famine meurtrière. 

 

Ghaza : le bilan de l'agression sioniste atteint 42.438 martyrs

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est élevé à 42.438 martyrs et 99.246 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué jeudi les autorités palestiniennes de la santé. 

Selon la même source, "29 martyrs et 93 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de la bande de Ghaza, suite à deux massacres commis par l'occupation contre des familles palestiniennes au cours des dernières 24 heures".

Un bilan précédent faisait état de 42.409 martyrs et 99.153 blessés. 

Les autorités palestiniennes ont affirmé qu'"il y a encore un certain nombre de victimes sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la Défense civile ne peuvent pas les atteindre".

Outre les martyrs et les blessés, le génocide sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza depuis un an, a causé des destructions massives de bâtiments résidentiels et d'infrastructures et une famine meurtrière.