Marchés Boursiers : Les Bourses calent

Publié par DK NEWS le 26-10-2024, 16h41 | 3

Les Bourses occidentales ont fini sans direction claire vendredi, en manque de catalyseur et incitées à la prudence par l'approche du scrutin présidentiel américain.

En Europe, les indices ont fini en ordre dispersé: Londres a perdu 0,25%, tandis que Paris est resté à l'équilibre (-0,08%). Francfort a gagné 0,11% et Milan 0,22%.

A Wall Street, le Dow Jones s'est contracté de 0,61%, l'indice Nasdaq s'est apprécié de 0,56% et l'indice élargi S&P 500 a fini proche de l'équilibre (-0,03%).

"Le marché est en position d'attente", moins enclin à la prise de risque avant l'élection présidentielle, selon Karl Haeling, de LBBW. "C'est plus dû à l'incertitude qu'autre chose." 

Après avoir profité, jeudi, du reflux des taux obligataires, Wall Street les a vu remonter vendredi.

Le rendement des emprunts d'Etat américains ressortait à 4,23%, contre 4,21% la veille en clôture.

La place new-yorkaise a aussi été privée de son autre moteur de la semaine, à savoir les résultats de société, qui se sont fait plus rares vendredi.

Les investisseurs n'ont pas non plus eu d'indicateurs de premier plan à se mettre sous la dent.

La semaine prochaine s'annonce beaucoup plus riche, avec notamment l'estimation de croissance américaine pour le troisième trimestre, mercredi, et le rapport mensuel sur l'emploi, vendredi.

Les cours du pétrole ont avancé, entraînés par les risques d'escalades au Moyen-Orient, sur fond d'incertitudes liées à l'élection présidentielle américaine.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a pris 2,25%, à 76,05 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a gagné 2,27%, à 71,78 dollars.

Les prix du gaz grimpent eux aussi, à l'approche de l'hiver. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, a pris 1,27%, à 43,513 euros le mégawattheure (MWh).

 

Wall Street termine partagée

 

La Bourse de New York a terminé partagée vendredi, sur un marché prudent à l'approche du scrutin présidentiel américain, en manque de nouveau catalyseur.

Le Dow Jones s'est contracté de 0,61%, l'indice Nasdaq s'est apprécié de 0,56% et l'indice élargi S&P 500 a fini proche de l'équilibre (-0,03%).

"Le marché est en position d'attente", moins enclin à la prise de risque avant l'élection présidentielle, selon Karl Haeling, de LBBW. "C'est plus dû à l'incertitude qu'autre chose."    

Après avoir profité, jeudi, du reflux des taux obligataires, Wall Street les a vu remonter vendredi.

Le rendement des emprunts d'Etat américains ressortait à 4,23%, contre 4,21% la veille en clôture.

La place new-yorkaise a aussi été privée de son autre moteur de la semaine, à savoir les résultats de société, qui se sont fait plus rares vendredi.

 

Marchés: Les Bourses mondiales dispersées après une nouvelle volée de résultats trimestriels

 

Les Bourses mondiales ont évolué en ordre dispersé face à une nouvelle série de résultats au troisième trimestre, le géant américain Tesla affolant les compteurs à Wall Street, sur fond de tassement des taux obligataires américains.

En Europe, Francfort a terminé en hausse de 0,34% et Londres de 0,13%, tandis que Paris a terminé proche de l'équilibre (-0,08%) après s'être essoufflé en fin de séance.

A Wall Street, le Dow Jones a perdu 0,33%, l'indice Nasdaq a gagné 0,76% et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,22%.

Le Nasdaq a été soutenu en grande partie par les résultats de Tesla, "bien meilleurs que prévu". En revanche, "le Dow Jones est en baisse en raison de quelques mouvements spécifiques", notamment chez "IBM et Boeing", a noté Art Hogan de B. Riley Wealth Management.

En Europe, le constructeur automobile français Renault a publié des résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre, avec un chiffre d'affaires en légère hausse. Son titre a pris 4,74% sur le CAC 40.

Ces bonnes nouvelles ont tiré l'ensemble du secteur: Stellantis a pris 1,66%, tandis qu'en Allemagne, Volkswagen (+2,31%), Mercedes (+1,43%) et BMW (+1,23%) ont grimpé sur l'indice Dax. Volvo Car a pris 3,38% à la Bourse de Stockholm.

Le secteur du luxe est lui aussi bien orienté, après que le groupe français Hermès a publié jeudi un chiffre d'affaires en hausse de 10% au troisième trimestre, malgré un marché mondial déprimé par la baisse des ventes en Chine.

Son titre a pris 1,07%.

Son compatriote Kering (+2,04%) a résisté lui aussi, malgré des ventes en recul de 15% au troisième trimestre. Ailleurs, LVMH a pris 2,46% à Paris et Burberry a gagné 4,02% à Londres. Salvatore Ferragamo a grimpé de 1,22% à Milan.

Aux Etats-Unis, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tassait à 4,23% après avoir atteint mercredi 4,25%, son plus haut niveau depuis près de trois mois.

"Le marché avait besoin de souffler (...) et maintenant que (les taux) se sont un peu stabilisés, les investisseurs se sentent plus confiants", a observé Art Hogan.

En consequence, le dollar se repliait. Vers 19H45 GMT, le billet vert abandonnait 0,42% face à la monnaie unique européenne, à 1,0827 dollar pour un euro. Mercredi, il était monté jusqu'à 1,0761 dollar, une première depuis près de quatre mois.