Histoire : Rencontre sur la contribution de l’historien Mohamed Larbi Zoubiri dans l’écriture de l’histoire de l’Algérie prochainement à Oran

Publié par DK NEWS le 27-10-2024, 19h00 | 3

Le Laboratoire de recherche sur l'histoire de l'Algérie, relevant de l'Université d'Oran 1 Ahmed-Ben Bella, organisera, le 6 novembre prochain, une rencontre scientifique consacrée à la contribution de l'historien et moudjahid, Mohamed Larbi Zoubiri, dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie, a-t-on appris du directeur du Laboratoire, Dr Abdelkader Boubaya.

Dr Boubaya a indiqué à l'APS que l'organisation de cette rencontre au niveau de la Faculté des sciences sociales et des sciences islamiques, dans le cadre de la célébration du 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale, a été décidée du fait que plusieurs chercheurs et enseignants d'histoire sont des disciples du défunt Zoubiri, qui a formé une génération d'historiens ayant eu le mérite d'avoir mis en lumière d'importants aspects de l'histoire nationale, notamment la période contemporaine.

La même source a ajouté que Mohamed Larbi Zoubiri, décédé fin septembre dernier à l'âge de 83 ans, est considéré parmi les historiens algériens qui ont imprimé leur empreinte dans l'écriture de l'histoire, notamment la période moderne, du pays, depuis qu'il a décroché un diplôme d'études supérieures (DES) au département d'histoire de l'Université d'Alger, en 1970, et un doctorat 3e cycle à la même université, en 1972, dont il fut le premier diplômé de ce niveau de post-graduation dans cette spécialité.

Le défunt enseignant-chercheur, qui a poursuivi ses études à l'Université de Baghdad (Irak) où il a soutenu, en 1995, une thèse de doctorat sur la philosophie de l'histoire, a publié plusieurs ouvrages d'histoire, a précisé Dr Boubaya.

Natif de Sidi Okba, dans la wilaya de Biskra, en 1941, Mohamed Larbi Zoubiri a décroché, en 1966, une licence en littérature à l'Université d'Alger et une autre licence d'histoire à la même université, en 1968, ainsi qu'une licence de traduction une année après.

Le défunt a, par ailleurs, occupé plusieurs postes de responsabilité, dont celui de Secrétaire national de l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA), de 1965 à 1967, et de Secrétaire général de l'Union des écrivains algériens (1981), avant d'occuper, en 1985, le même poste de l'Union des écrivains, des journalistes et des traducteurs, en 1985. Il a été également membre de l'Union des écrivains arabes.