Déclarations de deux joueurs de la sélection algérienne de football, Djamel Mesbah et Mohamed Lamine Zemamouche, lors d’un point de presse tenu mardi à Alger, avant le match en déplacement contre le Malawi samedi prochain dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015) au Maroc :
Djamel Mesbah (défenseur) :
"Je pense que nous avons assez d’expérience et de métier pour aller nous imposer sur le terrain du Malawi. Nous avons déjà prouvé jusque-là que nous avons les capacités de gagner à l’extérieur. Nous allons faire en sorte de le confirmer samedi prochain. Le dernier match entre les deux équipes soldé par une large victoire des Malawites (3-0 lors de la CAN-2010 en Angola, ndlr), ne devrait en aucun cas être une référence, car il s’était joué dans des conditions très difficiles.
En tout cas, celui de samedi prochain sera une toute autre manche. Concernant le nouvel entraîneur, Christian Gourcuff, je n’aime pas faire de comparaison entre lui et son prédécesseur. Ce que je peux dire en revanche, est que nous les joueurs avons les aptitudes tactiques qui nous permettent de nous adapter rapidement à sa philosophie de jeu.
Sur le plan personnel, je n’ai pas de soucis à me faire en dépit du peu de temps de jeu dont je bénéficie avec mon club italien, la Sampdoria. J’ai pu tenir mon rôle convenablement lors des deux précédents matchs des Verts contre l’Ethiopie et le Mali, même si à l’époque je n’avais aucun match dans les jambes, du fait que je venais juste de rejoindre ma nouvelle équipe".
Lamine Zemamouche (gardien de but) :
"Je suis très content de revenir parmi l’équipe nationale après avoir raté les deux précédents matchs pour blessure. Je me mets entièrement à la disposition du sélectionneur national et je suis prêt à tenir mon rôle s’il m’alignait dans l’équipe type. Concernant le match de samedi, ce sera certes une rencontre difficile, mais nous avons des atouts à faire valoir.
Je sais qu’ils sont nombreux à appréhender le déroulement du match sur un terrain en synthétique, mais je peux rassurer que mes coéquipiers se sont vite adaptés à cette pelouse dès la première séance déroulée à Sidi Moussa.
Aussi, nous sommes quelques éléments à avoir l’habitude de jouer sur de tels terrains, que ce soit ceux qui évoluent ou ont déjà évolué en championnat national, tout comme les joueurs exerçant en France où quelques terrains sont couverts de pelouses synthétiques".