Journée nationale de la diplomatie : L'Algérie a forgé sa diplomatie dans la révolution de Novembre 1954

Publié par Boualem Branki le 08-10-2014, 19h40 | 120

La Journée nationale de la diplomatie a été commémorée hier dans un contexte international stressé par les nouveaux enjeux géopolitiques, avec la montée des périls, des crises politiques sur fond de guerres civiles, et l'élargissement du fossé entre le Sud qui s'appauvrit et le Nord en proie à ses antagonismes.

L'Algérie, qui a mis en place dès son indépendance nationale une diplomatie volontariste, dynamique, qui s'appuie sur les principes de la Révolution de Novembre, reste aujourd'hui un cas d'école, pour les diplomates des pays du Sud.

Car la renommée actuelle de la diplomatie et des diplomates algériens, a été construite durant les années de la guerre de Libération nationale, avec les négociations d'Evian notamment. Des pourparlers qui avaient permis en fait aux négociateurs algériens, de récupérer l'ensemble du territoire national, avec ses richesses pétrolières et son Sahara.

C'est important de le souligner ici même, ne serait-ce que pour rappeler cette pugnacité et cette ferveur des négociateurs algériens, qui avaient réussi à faire signer les accords d'Evian aux plus redoutés des diplomates occidentaux à cette époque.

Aujourd'hui, la ''ligne éditoriale'' de la diplomatie algérienne, après la fin (théorique) de la guerre froide, l'éloignement de la menace nucléaire, se concentre sur deux grands objectifs: faire ramener la paix et la sécurité en Afrique, notamment au Sahel, préalables pour un nouveau départ du développement social et économique dans cette partie du monde.

 En suite, une lutte acharnée et de tous les jours pour vaincre l'hydre du terrorisme qui est devenue, par la force des choses, une inquiétude politique, militaire et diplomatique internationale. Le troisième millénaire qui débute marque de nouveaux challenges, de nouvelles priorités pour la diplomatie internationale, et il en va de même pour l'Algérie, qui adapte en permanence sa diplomatie par rapport aux évolutions externes, qu'elles soient politiques, militaires ou technologiques.

Car, les besoins de l'humanité ayant changé depuis les années 2000, l'Algérie tente ainsi d'apporter avec sérénité sa pierre à un grand édifice: la construction de la paix, la sécurité, la prospérité et le savoir pour tous dans un monde où apparaissent à une cadence préoccupante de nouveaux enjeux, de nouveaux défis géopolitiques.

Et, dans tous les cas de figure, l'Algérie a toujours privilégié dans les crises régionales ou internationales, des solutions à dimension humaine. Cela fait partie de sa ''ligne éditoriale'', de sa diplomatie, de son expérience affûtée dans les maquis et les ''djebels'' de la révolution armée.

Aujourd'hui, la diplomatie algérienne lutte également pour d'autres enjeux planétaires: sauvegarde de l'environnement, le développement durable et la préservation des patrimoines immatériels de l'humanité.