Festival international du Malouf de Constantine : Les Mouachahate égyptiennes ravissent le public

Publié par DK News le 12-10-2014, 14h58 | 61

Les Mouachahate égyptiennes interprétées par la troupe égyptienne «Ochaq Al Nagham», samedi soir lors de la 3è soirée du 8ème festival culturel international du Malouf, a ravi l’assistance nombreuse qui a pris place à la salle omnisports d’El Khroub.

Dirigée par le maestro Mohamed Abd Al Sattar, la chorale du pays des Pharaons a séduit l’assistance par une variété de mélodies rythmées et de «Takatik» (variétés légères), reproduisant des partitions musicales des maîtres de la chanson classique arabe dont « Alf leila oua leila», «Fakarouni» et «El Aqdar» d’Oum Kalthoum, «Toul El Omr Ahibbak oua achkilak» de Nadjat Essaghira, ainsi que des extraits de Mohamed Abdelouahab. Conduite par son jeune chef d’orchestre Abdelkrim Bella,

l’association «Layali el Andalous» de Sétif, qui avait obtenu le 2ème prix du festival national du Malouf organisé récemment au palais Ahmed bey, a pris le relais pour donner un autre aperçu de la musique andalouse en plongeant l’assistance dans le monde magique des sentiments vécus par les califes et les émirs de Cordoue et des autres provinces de l’Andalousie.

Le recours à la nouba H’sein et aux variations rythmiques de ses modules était tout indiqué pour cette invitation au voyage, faisant oublier aux spectateurs la chaleur de la salle dépourvue de climatisation.
L’artiste Mohamed-Larbi Ghazal, «coqueluche» des khroubis, a clôturé cette féerie d’un soir par l’introduction d’une valse en mode Rasd Maya, une mesure rythmique oubliée depuis longtemps et qui fait la richesse du terroir de l’école du Malouf de Constantine.

La seconde partie de son programme a été consacrée à une nouba Zidane avec des morceaux choisis chantant l’amour, la beauté de la nature et la volupté de la vie des sultans et des dignitaires de «l’Andalousie heureuse».