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Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a appelé mercredi le parti principal d'opposition du pays à mettre fin à son boycott du Parlement, indiquant que la porte reste ouverte pour des pourparlers avec afin de résoudre les différends entre les deux parties.
Le Premier ministre a lancé cet appel lors d'une rencontre avec Surya P. Subedi, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'Homme au Cambodge en visite au Palais de la paix. «Le Premier ministre Hun Sen a confié à M. Subedi que la porte reste ouverte pour des négociations avec le Parti du sauvetage national du Cambodge (PSNC), et le gouvernement fait tout son possible pour maîtriser la situation malgré les erreurs et les offenses passées de l'opposition», a dit Om Yentieng, ministre d'Etat et président de la Commission cambodgienne des droits de l'homme, à la presse à l'issue de la rencontre.
Cependant, le Premier ministre a averti qu'il ne ferait preuve d'«aucune tolérance» si l'opposition venait à tenter de renverser le gouvernement. Hun Sen a affirmé que la solution à l'impasse politique actuelle est de «se joindre à l'Assemblée nationale (Parlement)», où sont prises toutes les décisions. Si l'opposition désire discuter des questions en suspens et les résoudre, le meilleur endroit pour le faire, c'est l'Assemblée nationale.
«Cependant, l'opposition acceptera seulement de rejoindre le parlement si une réforme électorale et une réélection ont lieu», a fait savoir Yem Ponharith, porte-parole du PSNC. Le PSNC boycotte le parlement du Cambodge depuis sa défaite aux élections de juillet dernier. Les chefs des deux partis principaux se sont rencontrés à deux reprises en septembre dernier pour résoudre leur différend politique, sans succès.