Trafic international de voitures: Des peines allant jusqu'à 7 ans de prison ferme contre 23 accusés

Publié par dk news le 15-01-2014, 16h38 | 65

Des peines allant de 18 mois à sept (7) ans de prison ferme ont été prononcées mardi par le tribunal criminel d'Alger contre 23 individus pour appartenance à un réseau de trafic international de voitures, vols, faux et usage de faux dans des documents administratifs et abus de fonction. 

Le juge Brahim Kharabi a prononcé tard dans la nuit de mardi une peine de sept (7) ans de prison ferme contre Bouakaz Ahmed pour avoir dirigé une association de malfaiteurs, trafic international de voitures, vols, faux et usage de faux dans des documents administratifs. 

Les prévenus Haioun Abdelmalik, Mansouri Abdellah, Menasra Nouredine, Zeroual Mohamed, Kerar Cherif, Derbal Amar, Meradi Hakim, Fentoussi Amar, Ismail Salah ont, quant à eux, été condamnés à cinq (5) ans de prison ferme pour constitution d'une association de malfaiteurs, trafic international de voitures, vols et faux et usage de faux dans des documents administratifs. 

Une peine de trois (3) ans de prison ferme a été prononcée contre Zoukae Abderrezak, Baaouz Rezig pour faux et usage de faux dans des documents administratifs, alors que les accusés Melak Kamel et Lahmar Cherif Nouredine ont été condamnés à deux (2) ans de prison ferme pour trafic international de voitures. Le prévenu Ali Dembri s'est vu infliger la même peine pour abus de fonction.

Les mis en cause Kouache Yacine, Daher Mohamed, Brahimi Bachir, Touanetite Ali, Chelihi Abdelkader, Soudani Nadjia, Neni Djamila et Laaouile Souad ont été condamnés à 18 mois de prison ferme pour faux et usage de faux. 

Le reste des accusés dont le nombre global était de 32 dans cette affaire ont été acquittés. 
Selon l'arrêt de renvoi, l'enquête sur cette affaire avait débuté le 26 août 2010 à Batna lorsque les services de sécurité de cette wilaya avaient été informés qu'un groupe d'individus scannaient des dossiers administratifs relatifs à des voitures d'origine inconnue, au nom de divers concessionnaires, en falsifiant l'origine, puis en déposant ces dossiers auprès de daïras de la wilaya de Batna pour l'établissement de cartes grises.

Quatre vingt douze (92) dossiers ont été découverts portant les noms des accusés. 
Il s'est avéré, après des contacts avec les concessionnaires concernés dont les noms figuraient dans les documents saisis, que les voitures n'étaient pas commercialisées par leurs soins, que les documents étaient falsifiés, et qu'en outre, trente quatre (34) voitures ont été volées en Europe. 

Selon les informations fournies par le Centre national informatique des Douanes (CNIS), ces voitures n'ont pas été introduites en Algérie par voie maritime, et seules sept de ces voitures ont été introduites sur le territoire  national frauduleusement par des émigrés bénéficiant de la double nationalité.