Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a évoqué hierà Genève, devant la 131e Assemblée de l'Union interparlementaire, qui se tient du 12 au 16 octobre, les avancées réalisées en Algérie en matière de promotion de la femme et de lutte contre les violences faites aux femmes.
M. Bensalah qui s'exprimait lors du débat spécial sur le thème: «Instaurer l'égalité entre hommes et femmes et mettre fin à la violence faite aux femmes», a mis en valeur les stratégies adoptées Algérie dans ce domaine.
«La stratégie nationale pour l'intégration et la promotion de la femme, comprend un plan d'action multisectoriel et elle est mise en action par une commission nationale animée par tous les acteurs concernées par les questions relatives aux femmes y compris les droits politiques», a-t-il expliqué.
«Le travail de cette commission devrait durer jusqu'à la fin de cette année, mais déjà plusieurs recommandations se sont transformées en lois organiques et votées par le Parlement», a-t-il ajouté.
Dans ce cadre, M. Bensalah a cité l'élargissement des chances de la représentation des femmes dans les assemblées élues, matérialisé par la mise en place d'un système de quotas exigeant «l'insertion des noms des candidates dans les listes électorales de manière à obtenir un nombre de siège compris entre 20 et 50%».
Il a rappelé qu'aux élections législatives algériennes tenues en 2012, le nombre de femmes députées est passé de 7,7 à 31,60%, hissant l'Algérie au 26ème rang au niveau mondial et au premier rang dans le monde arabe.
«Un même schéma d'organisation a été mis en place dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes», a-t-il fait savoir.
«En dépit du fait que l'action des pouvoirs publics demeure ici, parfois, contrariée par le poids des habitudes, de substantielles avancées sont opérées à la fois, par la force de la loi et par la prévention et la généralisation de l'information dans ce domaine», a-t-il souligné.
«En Algérie, la question de la femme n'est pas évoquée une fois par an, à l'occasion du 8 mars, journée internationale de la femme, elle fait partie de notre conviction de base quant à la construction, l'harmonie et la stabilité de notre société», a-t-il soutenu.
«En tant que parlementaires (...), nous travaillons pour faire évoluer la législation dans ce sens d'une manière générale, mais aussi de promouvoir la femme parlementaire à des postes de responsabilité en gardant la cap pour parvenir à la parité», a expliqué M. Bensalah.