Enseignement supérieur : L'Algérie et la Suède pour une coopération approfondie

Publié par Dknews le 13-10-2014, 19h29 | 39

L'Algérie et la Suède ont convenu hier à Alger d'approfondir leur coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique notamment par l'échange de visites et l'organisation de cycles de formation au profit des encadreurs et des étudiants. 

Saisissant l'occasion de leur participation à un «séminaire-contact», organisé à l'Université des sciences et des technologies Houari-Boumediene (USTHB), des responsables algériens et suédois ont ainsi exprimé leur volonté de renforcer les liens entre les universités et les centres de recherche des deux pays.

Dans une brève allocution à l'ouverture du séminaire, l'ambassadeur de Suède en Algérie, Carin Wall, a mis en exergue l'intérêt particulier que portait son pays au secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie. 

Mme Wall a relevé le potentiel «important» de l'Algérie dans le domaine de l'enseignement supérieur, qui a, a-t-elle dit, réussi à construire un nombre «impressionnant» d'établissements universitaires et de recherche depuis son indépendance.

Soulignant l'«excellence» des relations traditionnelles algéro-suèdoises, elle a souhaité voir plus d'étudiants algériens dans les universités et centres de recherche suédois à la faveur de la coopération entre les deux pays. 

Pour sa part, la représentante du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assia Ababou, a indiqué que l'Algérie était «très intéressée» par le savoir-faire de la Suède en matière de Technologies de l'information et de la communication (TIC) et d'énergies renouvelables.

Mme Ababou a rappelé que l'Algérie considérait sa coopération avec des pays partenaires comme une condition «sine qua non» au développement de ses universités et de sa recherche scientifique.
Elle a fait savoir qu'un «riche» programme de coopération engageait déjà l'Algérie sur cette voie.

Le recteur de l'USTHB, Benali Benzaghou, a affirmait que la coopération entre son université et ses partenaires étrangers comme la Suéde, constituait un «atout» pour le développement de l'enseignement supérieur et de la recheche scientifique en Algérie.

De son côté, le directeur général du Conseil suédois de l'enseignement supérieur, Ulf Melin, a indiqué que son pays désire construire un partenariat à long terme avec l'Algérie dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Selon lui, l'organisation régulière de séminaires contact comme celui d'Alger permet le renforcement de la coopération algéro-suédoise, ajoutant que des rencontres similaires regroupant la Suède et d'autres pays avaient donné des résultats «satisfaisants».

L'ambassadeur de la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Marek Skolil, a indiqué, quant à lui, que le programme de coopération «Erasmus» avait permis à de «nombreux» chercheurs universitaires algériens de se déplacer vers des pays européens dans le cadre de leurs travaux de recherche.

Il a affirmé que l'Algérie possédait un potentiel important de «matière grise» outre ses ressources naturelles notamment énergétiques.