Le MAE malien réitère l’engagement de son pays pour la paix

Publié par dknews le 21-10-2014, 19h42 | 30

Le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a réitéré mardi l’engagement de son pays en faveur de la paix et de la stabilité sur tout le territoire de la République du Mali, à travers le dialogue inclusif. 

Il a appelé également les différentes parties maliennes à apporter «la réponse à une situation d’urgence» marquée par des attaques «terroristes et barbares» dans le nord du pays contre les forces de maintien de la paix et les populations.

M. Diop qui s’exprimait lors de l’ouverture des travaux du 3e round du dialogue inclusif intermalien, a souligné l'«engagement et la détermination» de l’Etat du Mali à «tout mettre en £uvre (à) pour ramener cette paix que tout le peuple malien, de toutes confessions et de toutes origines géographiques ou ethniques, attend aujourd’hui»

Après avoir insisté sur l’mportance d’une «contribution constructive et des plus positives» en vue de régler définitivement la crise malienne, M.Diop a indiqué que «nous mesurons la responsabilité commune que nous avons, nous tous, gouvernement, mouvement de la région nord du Mali pour réponde aux aspirations de tous les Maliens pour la paix et la stabilité, mais aussi pour une stabilité partagée qui donne le confort à tous (à) sur l’ensemble du territoire national».

Souhaitant que l'«étape décisive et les avancées» enregistrées depuis la signature de la feuille de route, entre toutes les parties maliennes et l’équipe de la médiation, ouvriront la voie à une signature «le plus vite possible» d’un accord de paix, le chef de la diplomatie malienne a indiqué qu’l était «urgent de répondre à une situation en se donnant la main et travailler ensemble».

«Il est vrai que nous sommes dans un processus (du dialogue) dans lequel nous devons marcher. Aujourd’hui la recrudescence des attaques contres les forces internationales, les attaques terroristes et les actes barbares contres les populations civiles doivent cesser», a martelé, dans le même contexte, le responsable malien.

Soulignant la «responsabilité» de toutes les parties, gouvernement, mouvements et communauté internationale, d’apporter «les réponses les plus appropriées», M. Diop a déclaré que «le moment est opportun pour que les mouvements signataires des engagements, ici à Alger, respectent leurs engagements avec le gouvernement du Mali, à coopérer ensemble pour lutter contre le terrorisme».

«Nous avons demandé un renforcement du mandat de l’ONU pour prendre en charge cette question (les actes terroristes) parce que visiblement nous avons évolué d’une situation de maintien de la paix vers une situation qui est autre», a constaté M. Diop, ajoutant que la situation sur le terrain est devenue «beaucoup plus complexe», d’où l’urgence, a-t-il dit, de «stabiliser le terrain», en consolidant l’engagement portant sur la cessation des hostilités.

Le dialogue intermalien inclusif a repris à Alger à la faveur de l’ouverture des travaux du 3e round (Alger III) des pourparlers entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l’Algérie, chef de file de la médiation.

Assistent également à ce round du dialogue, étape de négociation des questions de fond, la CEDEAO, l’ONU, l'UA, l'OCI, l'UE, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Nigeria, en tant que parties de la médiation.