Boumerdes- Pomme de terre : abondance de la récolte et stabilité des prix en 2013

Publié par DK News le 17-01-2014, 17h06 | 55

La culture de la pomme de terre a enregistré de bonnes performances, en 2013, à Boumerdes, où la récolte, estimée à près de 124.700 tonnes, a induit une stabilité des prix, selon les services agricoles de la wilaya.

"La récolte de la pomme de terre (précoce, saisonnière et d’arrière saison) a enregistré une hausse de l’ordre de 30 %, en 2013, comparativement à la saison précédente (2012), où la production n’a pas dépassé le seuil des 96.000 tonnes", a indiqué à l’APS le responsable du secteur, Mohamed Kherroubi.

A l’origine de cette performance, M. Kherroubi a cité les conditions climatiques favorables, aussi bien durant les périodes des semences que celles des récoltes, contrairement aux mauvaises conditions ayant sévi, en 2012, où la neige et le froid ont détruit près de 40 % de la récolte, a t-il souligné.

"Le Système de régulation des produits de large consommation (SYRPALAC), est l’autre facteur ayant concouru à cette prouesse", selon ce responsable, qui estime que le Syrpalac a, aussi, encouragé les agriculteurs locaux à accroitre la surface de culture de la pomme de terre, qui est passée de 400 ha en 2012, à près de 3000 ha en 2013. Ces facteurs réunis ont fait que ce produit de large consommation s’est écoulé, exception faite de certaines périodes d’intempéries, dans une fourchette oscillant entre 35 et 40 Da le kilogramme, tout au long de l’année 2013, sur les étals de détail de Boumerdes.

Selon les spécialistes de la DSA et autres représentants d’associations professionnelles de la filière, cette stabilité est due à l’abondance de la production, qui a réduit la spéculation sur ce produit, grâce au Syrpalac, notamment.

Par ailleurs, les mêmes services ont fait cas d’une ½ baisse sensible » dans la production de semences de pomme de terre, estimée à 7000 tonnes en 2013, contre plus de 10.000 tonnes en 2012.
La réduction du nombre des producteurs de semences, dont certains ont quitté la région pour d’autres wilayas "pour des raisons inconnues" est la cause principale de ce recul de production des semences, a estimé M. Kherroubi.