Pas moins de 16,2 millions de tonnes de marchandises ont été manutentionnées au port de Béjaïa, durant les 9 premiers de l’année en cours, en progression de 6,34 % comparativement à la même période de l’année 2013, indiquait mardi un bilan de l’Entreprise du port (EPB).
Ce résultat a été porté autant par le trafic à l’import, estimé à 8,9 millions de tonnes, que par l’activité à l’export, siège d’une performance de 7,3 millions de tonnes, a-t-on précisé, n’excluant pas, au vu de cette dynamique, d’atteindre en fin d’exercice, le seuil de 21 millions de tonnes de marchandises sur l’année.
L’amélioration, en fait, a été générale, qu’il s’agisse du trafic d’hydrocarbures (7,7 millions de tonnes), en hausse de 10, 8 %, ou de marchandises générales (8,5 millions de tonnes), en augmentation de 2,48 %, impulsé notamment par l’augmentation des importations de céréales (blé, mais, soja), matériaux de construction (ciment et fer).
L’importation d'hydrocarbures raffinés a suivi aussi la même tendance, marquant un bond de 13,3 %. Le cas vaut aussi pour le sucre qui a évolué de 2% à l’importation.La même satisfaction a été relevée en matière de transit passagers, qui a atteint 17.546 voyageurs contre 8744 antérieurement, soit 100 % d’augmentation et qui renseigne surtout sur la reprise de cette activité, en déclin depuis plusieurs saisons.
Le seul bémol à ce tableau concerne le terminal à conteneurs, siège d’une décroissance avérée, due essentiellement à sa congestion et à la perte en conséquence d’une partie de ses clients, a-t-on expliqué. La plateforme, habituée à réaliser des taux de croissance à deux chiffres, a plongé de 13 % par rapport à la même période de l’exercice écoulé, soit un résultat 1,25 million de tonnes contre 1,44 million de tonnes antérieurement.
En termes de conteneurs, le port n’en a traité que 174.407 boites EVP (équivalent vingt pieds) contre 188.914 unités précédemment. Cette situation de congestion a, du reste, influé sur les délais de séjour des navires, estimés en moyenne à 21 jours.