Un mouvement de colère souffle sur les lycées à Tizi-Ouzou. Des élèves, des enseignants et personnels montent au créneau dans six établissements du secondaire et plusieurs autres CEM et écoles primaires.
Dans les lycées de Fréha, Bouzeguene, Azazga, Yakouren et Illoula Oumalou, les enseignants de Tamazight sont en grève depuis plusieurs jours.
Ces derniers tiennent par leur mouvement à dénoncer des pratiques qui nuisent autant à leur statut qu'à l'enseignement de cette langue dans les écoles algériennes en général. En effet, selon leur déclaration, les responsables de ces lycées programment, pour des raisons inconnues, les cours de Tamazight entre 12h30 et 13h30, temps imparti à la restauration et au repos des élèves.
Cet emploi du temps biaisé de fait se trouve encore enfoncé par cette méthode décriée qui le dispense uniquement aux classes qui ont des permanences.
Les grévistes rappellent également que ces emplois du temps anti pédagogiques n'ont jamais fait objet de sanctions de la part de la direction de l'éducation. Enfin, pour donner plus de vigueur à leur mouvement de protestation, les enseignants de Tamazight appellent les autres enseignants dans les autres établissements à se joindre.
Par ailleurs, à Draa Ben Khedda les élèves du lycée et du CE nouveau sont en grève depuis hier pour réclamer des conditions meilleurs pour des étudies adéquates à même de leur permettre un cursus normal.
C'est le même cas au lycée de Boudjima où les enseignants tout comme les élèves sont en grève pour réclamer de meilleurs conditions de travail et d'étude. Ces derniers doivent, pour rappel, faire la navette entre trois établissements, pour étudiant à cause de l'incendie qui a ravagé le lycée au début de l'année.
Aujourd'hui, les enseignants et les élèves disent qu'ils ont en assez de cette situation qui ne serble guere inquiéter outre mesure les responsables et surtout les élus qui regardent sans bouger le doigt les travaux du nouveau lycée boiter.