Vie politique - l’appel de louisa Hanoune : «Accélérer le processus de réforme politique pour conforter les défenses du pays»

Publié par DK News le 25-10-2014, 18h30 | 45

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a appelé hier à Alger à accélérer le processus de réformes politiques afin de «conforter les défenses du pays, ancrer le processus démocratique et renforcer le front interne».

«Le PT appelle le président de la République à accélérer le processus de réformes politiques afin de conforter les défenses du pays, concrétiser la souveraineté populaire, ancrer la pratique démocratique et renforcer le front interne», a affirmé la SG du PT qui s'exprimait dans une conférence de presse à l'issue d'une réunion du comité central du parti.

Concernant le projet de loi de finances 2015 qui vient d'être débattu par les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), la responsable a estimé qu'il n'était pas austère car, a-t-elle soutenu «il prévoit de nouvelles dépenses».

«Le PT approuve cette orientation qui favorise la création d'emplois et encourage et soutient nombre de secteurs tels l'agriculture, l'industrie, la pêche et l'habitat», a-t-elle fait savoir. 11 amendements sur 32 avancés par le groupe parlementaire du PT ont été annulés par «décision administrative», a-t-elle cependant fait savoir exprimant le rejet de sa formation des deux avant-projets de loi portant codes de la santé et  du travail.

«Les deux textes ne peuvent être amendés et le code de la santé, par exemple supprime, remet en cause la gratuité des soins», a-t-elle argué.Elle a réaffirmé l'importance de la règle 51/49%  en matière d'investissement mettant l'accent sur la nécessité de la maintenir dans le nouveau code des investissements qui fait office de loi-cadre pour tous les secteurs.

Pour elle, la non-intégration de cette règle dans le code des investissements s'inscrit en «prélude à sa suppression». Le PT rejette cette démarche, a-t-elle martelé. Sur un autre registre, la première responsable du PT a décrié le système LMD en vigueur dans les universités algériennes car, a-t-elle expliqué, les diplômes qui sanctionnent ce cursus ne correspondent pas aux besoins du pays. «C'est un système appliqué anarchiquement, a-t-elle encore considéré préconisant une évaluation de ce mode d'enseignement appliqué depuis 10 ans à l'effet de sa «révision».