M. Mebarki plaide pour davantage de formation universitaire à caractère professionnel

Publié par DK News le 27-10-2014, 19h28 | 35

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a plaidé hier à Alger, pour davantage de formation universitaire à caractère professionnel, tout en défendant le système de la formation en LMD.

S'exprimant à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur les universités, le ministre du secteur a déploré que «10 % seulement» des offres de formation en licence à caractère professionnel sont assurés par les établissements universitaires.

Aussi, a-t-il appelé les acteurs universitaires à «l'ouverture de nouveaux points de formation», et ce, en respect des «normes d'encadrement et des exigences de l'environnement socio-économique», soulignant que cette question est l'un des «objectifs» de la réforme de son secteur.

Abordant la formation en Licence-Master-Doctorat (LMD), le ministre a estimé que «contrairement aux idées reçues», ce système a permis de réduire considérablement le volume des déperditions.
Il a néanmoins relevé, à ce propos, le «ralentissement» du passage de la formation classique au niveau de la licence vers le LMD, occasionnant un «retard» dans le processus de réforme du secteur. D'où la nécessité «d'œuvrer pour la mise en place d'une nomenclature unifiée des diplômes universitaires», a-t-il observé.

M. Mebarki s'est, en outre, félicité de ce que 75 % des demandes d'inscription pour un Master aient été satisfaites, appellant les responsables des établissements universitaires à «tenter de comprendre» l'intérêt «croissant» des étudiants pour ce palier d'enseignement supérieur, faisant remarquer, par ailleurs, que le nombre des recours enregistrés pour cette rentrée universitaire s'est élevé à 5000.

Insistant sur «l'amélioration de la qualité» de la formation universitaire en tant que «priorité», le représentant du gouvernement a cité entre autres moyens d'y parvenir, la refonte des programmes et des méthodes d'enseignement, l'amélioration de l'encadrement pédagogique ainsi que le renforcement de la relation entre l'université et le secteur socio-économique.