Japon: Une municipalité vote la relance de 2 réacteurs qu'elle héberge

Publié par DK News le 28-10-2014, 16h22 | 25

L'assemblée municipale de Satsumasendai (sud-ouest du Japon) a voté mardi à une très large majorité le redémarrage de deux réacteurs de la cité, Sendai 1 et 2, un nouveau pas en avant vers la relance des installations nucléaires dans l'archipel, trois ans et demi après le drame de Fukushima.

Dix-neuf des 23 élus qui ont pris part au scrutin ont dit oui, arguant que l'économie de la région souffrait de l'arrêt du site atomique, tandis que les quatre contre ont jugé que la population s'inquiétait de la sûreté réelle des installations.

Actuellement le parc des 48 tranches du pays (hormis les 6 réacteurs condamnés de la centrale accidentée Fukushima Daiichi) est intégralement stoppé. Aucune tranche ne peut être réactivée sans le certificat de sûreté de l'Autorité de régulation nucléaire, qui a durci les normes vis-à-vis des risques d'accident critique. Les unités Sendai 1 et 2 sont pour le moment les seules à avoir obtenu cet imprimatur du régulateur indépendant.


Espagne: Le parti au pouvoir expulse l'ex-chef du FMI Rodrigo Rato

Le Parti Populaire au pouvoir en Espagne a expulsé de ses rangs l'ex-patron du FMI Rodrigo Rato et tous les autres membres du parti sous enquête pour avoir abusé de cartes de crédit professionnelles pour des dépenses personnelles, a déclaré le parti dans un communiqué.

M. Rato et quelque 80 personnalités de la classe dirigeante espagnole sont accusés d'infraction au droit des sociétés pour avoir dépensé un total de 15 millions d'euros en discothèques, safaris et objets de luxe en utilisant des cartes bancaires occultes de Caja Madrid et de Bankia, échappant ainsi au fisc.

Ex-patron du Fonds monétaire international (FMI), ministre de l'Economie et numéro deux du gouvernement Aznar pendant ses deux mandats (1996-2004), Rodrigo Rato, 65 ans, avait demandé une suspension temporaire de son adhésion au parti conservateur, dont il était un pilier, pendant l'enquête. Il fait partie des 13 suspects membres du Parti Populaire (PP).


Le nouveau président afghan entame sa première visite en Chine

Le nouveau président afghan, Ashraf Ghani, a entamé mardi sa première visite officielle en Chine pour des discussions avec son homologue chinois Xi Jinping, ont rapporté des médias. M. Ghani, accompagné d'une importante délégation, doit rencontrer le président chinois Xi Jinping ainsi que plusieurs hauts responsables chinois et doit signer une série d'accords bilatéraux, selon les médias.

Il doit également participer vendredi à une conférence internationale sur la reconstruction de l'Afghanistan, dite du «processus d'Istanbul», réunissant notamment les pays d'Asie centrale ainsi que la Chine, l'Inde et la Russie notamment. Cette visite intervient alors que Pékin s'inquiète du vide sécuritaire qui pourrait se produire après le départ à la fin de l'année des dernières unités combattantes américaines.