Accident de bus à Laghouat : Dix ans de prison requise contre le chauffeur de l’autocar

Publié par dknews le 28-10-2014, 17h47 | 234

Une peine de dix années d’emprisonnement a été requise mardi par le procureur de la République du tribunal d’Aflou (Laghouat), à l’encontre du chauffeur de l’autocar à l’origine de l’accident de circulation ayant fait, fin septembre dernier, 17 morts et 27 blessés, a-t-on appris de source judiciaire.

Le ministère public a également réclamé une amende d’un (1) million de dinars à l’encontre de S.M (33 ans) ainsi que le retrait de son permis de conduire et l’interdiction de s’en faire établir un nouveau, conformément à la loi en vigueur, a-t-on signalé. Il a été également demandé la requalification de cette affaire, mise en délibérée pour le 11 novembre prochain, en "homicide involontaire, à l’aide d’un véhicule de transport en commun, sous l’effet de stupéfiants", a-t-on ajouté.

Le mis en cause comparaissait pour "homicide et blessures involontaires, à l’aide d’un véhicule de transports en commun, et dépassement dangereux", a précisé la source.

Pour leur part, les familles des victimes ont demandé des réparations matérielles, tandis que les blessés et leur défense ont sollicité une expertise pour déterminer le degré de l’handicap et de dommages corporel et psychologique qui leur a été causé et, ainsi, leur compensation, ont indiqué des représentants de la défense.

L’accident de circulation s’était produit le 30 septembre dernier sur la RN-23, entre Laghouat et Aflou, entre un minibus et un autocar de transport de voyageurs, et avait fait 17 morts et 27 blessés, dont certains sont encore sous surveillance médicale.

Pour préciser les circonstances de ce tragique accident, le commandement de la gendarmerie nationale avait alors dépêché une équipe d’enquêteurs regroupant des experts en accidents de circulation et d’autres de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (Alger).   


La criminalité en recul dans la wilaya d’El Tarf (Gendarmerie nationale)  

Les affaires de criminalité traitées par la Gendarmerie nationale sont, en 2014, "en recul" par rapport à 2013 dans la wilaya d’El Tarf, a indiqué, mardi, le commandant du groupement territorial de ce corps constitué, le lieutenant-colonel Sid-Ahmed Ben Mohamed.

Intervenant lors d’un point de presse, le même officier a précisé que 1.074 affaires ont été traitées, cette année, contre 1.348 durant la même période de l’année précédente, soit "274 affaires en moins".

Cette régression de la criminalité, palpable d’année en année, est "le fruit des efforts continus déployés par la Gendarmerie nationale de leur déploiement à travers les 24 communes de cette wilaya frontalière", a ajouté le lieutenant-colonel Ben Mohamed.

Le commandant du groupement territorial a insisté, au cours de cette conférence de presse, sur "la nécessaire implication du citoyen pour mieux lutter contre la criminalité et le crime organisé sous toutes ses formes, ainsi que pour le maintien de l'ordre public et la protection des personnes et des biens".

Selon la même source, "d’importantes" saisies de drogue ont néanmoins été effectuées depuis le début de l’année à El Tarf où il a été mis la main sur 262,5 kg de drogue et plus de 100.000 comprimés psychotropes, contre 36 kg de drogue et 242 comprimés psychotropes en 2013.


Arrestation à Blida de deux combriolueses d’une bijouterie à Mila  

Deux femmes, combrioleuses présumées d’une bijouterie à Chelghoum El Aïd (W. Mila), viennent d'être arrêtées à Blida par des éléments de la brigade criminelle de la sûreté de wilaya, a-t-on appris, mardi, auprès de ce corps sécuritaire.

Selon le chargé de la communication à la sûreté de wilaya, la victime du vol a mis en ligne une vidéo du vol de sa bijouterie par deux jeunes femmes, qui lui avaient subtilisé une ceinture en or fort onéreuse, suite à quoi l’une d’elles a été identifiée.

Les investigations menées par les services concernés ont permis d’identifier les deux suspectes, résidentes toutes deux dans la ville de Blida, avant leur arrestation le 22 octobre dernier. Convoquée par la police, la victime a reconnu les deux femmes sur le champ.

Il a déclaré que l’une d’elles a subtilisé la ceinture en or, d’une valeur de 1,27 million de DA, pendant qu’il présentait à l'autre une palette de bijoux. Le bijoutier n’a découvert le "pot aux roses" qu’après le départ des deux femmes, a-t-il ajouté, avant de visionner la vidéo de son local dans laquelle il a découvert le stratagème des deux femmes voilées.

Les deux mises en cause ont été présentées devant le procureur de la République près le tribunal de Blida qui a ordonné leur mise en détention préventive.