Ouargla: réclusion à perpétuité contre des ressortissants africains pour trafic de drogues dures

Publié par DK News le 28-10-2014, 19h57 | 37

 La réclusion à perpétuité a été prononcée mardi par le tribunal criminel près la Cour de Ouargla à l’encontre de quatre ressortissants africains, pour trafic de drogues dures (cocaïne et héroïne) et entrée et séjour illégaux en territoire national.

Il s’agit de trois ressortissants maliens, les nommés D.N (32 ans), M.B (25 ans), C.M (28 ans) et d’un ressortissant nigérian J.O (37 ans), condamnés pour «trafic de drogues» ainsi que pour «entrée et séjour illégaux en territoire nationale», outre, «la falsification de cartes consulaires», «faux et usage de faux» et, pour le premier, l’infraction à la réglementation sur le change et le mouvement de capitaux de et vers l'étranger.

La même instance a aussi condamné les nommés K.A (31 ans) et N.F.T (23 ans), d’origine camerounaise, et A.S (42 ans) de nationalité nigériane, d’une peine de deux (2) ans de prison ferme, assortie d’une amende de 30 milles DA, pour «entrée et séjour illégaux en territoire national».

Dans la même affaire, le tribunal criminel a acquitté le nommé N.B (algérien) pour manque de preuves.
Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au 29 octobre de l’année écoulée, lorsque les éléments de la gendarmerie nationale ont procédé à l’arrestation de 4 ressortissants africains répondant aux initiales de D.A, M.B, C.M et J.O, suite à l’accident d’un bus de voyageurs assurant la liaison Tamanrasset-M’sila, sur la RN-1, entre El-Menea et Ghardaïa.

La situation de certains passagers ayant imposé une prise en charge sanitaire au niveau de l’établissement hospitalier d’El-Menea, la radiographie effectuée sur les corps de 4 suspects a permis de découvrir, dans leur appareil digestif, une quantité de cocaïne et d’héroïne, conditionnée dans 149 capsules, ainsi que de la monnaie étrangère (300 euros).

Les autres mis en cause (K.A, C.S, N.T.F et N.B) ont été appréhendés suite à l’enquête ayant permis d’établir leur lien avec le principal accusé, DN, sur la base des appels téléphoniques. Selon les investigations menées par les services compétents, cette drogue était acheminée à partir de Gao (Mali) en direction de l’Espagne, via le territoire national et Oujda (Maroc).