Algérie - Afrique Sud : L'Ambassadeur d'Afrique du Sud à Alger salue le soutien de l'Algérie à Nelson Mandela

Publié par DK News le 29-10-2014, 19h53 | 60

L'Ambassadeur d'Afrique du Sud à Alger, M. Josef Kotane a salué mercredi le rôle de l'Algérie dans la lutte anticoloniale et son soutien à l'«icône universelle» sud-africaine Nelson Mandela.

«Mandela a acquis une large connaissance de la lutte armée lors de sa visite aux Quartiers généraux du Front de Libération Nationale (FLN) de l'Ouest» en 1961, a affirmé M. Kotane dans une intervention lors d'une conférence à l'Université Alger 3 sous le thème «la lutte anticoloniale».

«Plus tard, au cours de la même année, Mandela a assisté à l'investiture du président Ahmed Ben Bella, ce qui met en évidence les prémices du soutien pratique de l'Algérie à la lutte pour la liberté en Afrique du Sud et qui marque aussi le point de départ de la coopération stratégique» qui existe entre Alger et Johannesburg à ce jour, a rappelé le diplomate sud-africain.

«Nelson Mandela n'a pas été uniquement une icône de l'Afrique du Sud, ou une icône africaine, mais il a été une icône universelle», a dit M. Kotane, après avoir relaté le long et pénible parcours du «militant de la liberté», disparu en 2013.

Lors de cette conférence, organisée à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale (1er novembre 1954) et du 20e anniversaire de la première élection démocratique en Afrique du Sud, le recteur de l'Université d'Alger 3 a annoncé que le nom de Nelson Mandela sera donné au grand amphithéâtre de la faculté des Sciences de l'infomation et de la communication.

Pour sa part, l'ancien ambassadeur d'Algérie en Afrique du Sud, Noureddine Djoudi, a indiqué que l'«armée de libération nationale (ALN) aura été le modèle pour l'action militaire du Congrès National Africain (ANC)» contre le régime ségrégationniste de l'Apartheid. Mais, a ajouté M. Djoudi, les données de l'époque en Afrique du Sud étaient défavorables à la lutte armée.

«L'Algérie avait conseillé à Mandela de mener une large action diplomatique que de s'engager dans une action typiquement militaire», a-t-il expliqué.