Fermee Depuis Le Mois De Septembre : La mairie d'Azazga attend les résultats de l'enquête

Publié par K.N.A le 02-11-2014, 17h49 | 79

Cinq villages de la commune d'Azazga demandent la dissolution de l'actuelle assemblée populaire communale. Aït Bouadda, Cheurfa N'Bahloul, Flikki et Hendou ont fermé le siège de la mairie depuis le 21 septembre dernier. Leur action se poursuit encore jusqu'à hier.

Réunis  dans une coordination de comités de villages, les citoyens reprochent à l'exécutif communal actuel le flou qui caractérise sa gestion du volet foncier.

La non-régularisation des lotissements encore dans l'indivision, à l'exception d'un seul, celui situé aux Chalets et le point noir que ces derniers révèlent.  Ils reprochent également la mauvaise gestion des ordures ménagères, du plan de circulation, des établissements scolaires, l'aménagement urbain. Ainsi donc, depuis le 21 septembre, la mairie est inaccessible pour les élus exception faite des guichets de l'Etat civil pour ne pas sanctionner les citoyens.

Après plusieurs semaines de fermeture, des fissures ont commencé à apparaître dans l'exécutif. Treize élus sur les dix-neuf que compte l'assemblée se sont rangés du coté des habitants protestataires mettant fin à une cohabitation qui a duré deux années. 

En réaction, le maire avait,  dans une déclaration, répliqué accusant une mafia du foncier d'être derrière l'action de fermeture de l'APC en utilisant  des émeutiers. Des émeutiers qui, pour le maire sont ces mêmes personnes qui ont reçu des autorités concernées des avis défavorables pour l'ouverture des débits de vente de boissons alcoolisées et ceux qui n'ont pas bénéficié de logements LSP.

Dans sa réponse à ses détracteurs, le même président d'APC a expliqué que le terrain  communal de 12 ha situé devant le lycée technique de Azazga a été mis aux enchères publiques par l'agence foncière rappelant que élus ont annulé cette vente.

Jusqu'à hier donc, les protestataires sont restés sur leur décision de fermeture de la mairie. L'action en question, poursuivent-ils, sera maintenant jusqu'à la divulgation des résultats de l'enquête.