Solution à la crise libyenne : L'Algérie sollicitée par la communauté internationale et l'UE

Publié par Kamel Cherif le 02-11-2014, 18h47 | 43

Face au danger que présente la situation en Libye et ses répercussions négatives sur la paix et la stabilité dans la région et de par le monde, la communauté internationale et l'Union européenne ont sollicité l'apport et le concours de l'Algérie pour parvenir à une solution dans l'immédiat à la crise libyenne.

Les Nations unies ainsi que l'Union européenne auront reconnu, de manière tacite, l'échec de leurs entreprises d'aboutir à une solution à la crise libyenne. En ce sens, la visite du président du Parlement libyen, accompagné d'une forte délégation, en Algérie dénote de la crédibilité dont jouit l'Algérie auprès des Libyens.

Dès le début de la crise en Libye, l'Algérie avait vu juste en adoptant une position à même de  réconcilier l'ensemble des Libyens, peuple et pouvoir. C'est au nom des rapports historiques qui la lient avec la Libye, que l'Algérie a adopté une attitude juste et lucide. L'Algérie ne s'était impliquée d'aucune manière dans la crise libyenne.

En revanche, l'Union européenne et plusieurs autres pays avaient pris position dans une crise qui menace aujourd'hui la paix dans le monde. Une crise qui menace aussi l'intégrité territoriale libyenne. A l'évidence, les conséquences de cette crise sur le plan économiques sont désastreuses, quand on sait que plusieurs entreprises multinationales étaient implantées en Libye, qui est un grand pays producteur de pétrole.

Les enjeux de la crise libyenne sont nombreux et complexes d'où la nécessité de parvenir à une solution dans l'immédiat. Et la solution passe par l'Algérie dont la dplomatie  a été lucide et impartiale, ce qui explique sa sollicitation pour éteindre le feu en Libye.

Il faut rappeler à ce propos, que l'Algérie a été derrière l'enclenchement du processus électoral en Tunisie avec le rétablissement des institutions du pays. Elle a également prôné le même procédé pour le Mali où des élections, soutenues et exigées par l'Algérie, ont été organisées. A présent, l'Algérie conduit, encadre et abrite le dialogue intermalien qui en est à son 3e round.

Dans le cas de la Libye, l'Algérie a été l'origine de l'Initiative des pays voisins de la Libye. Ces pays ont décidé de mandaté, par la suite, l'Algérie afin qu'elle parle et agisse en leurs noms. Aujourd'hui, l'Union européenne et la communauté internationale ont emboité le pas aux pays voisins pour solliciter à l'Algérie, laquelle est à l'aise dans ses actions dans la mesure où elle n'avait pas pris partie dans la crise libyenne.

Autrement dit, la comunauté internationale prône la position de l'Algérie sachant que celle-ci avait opté pour une solution politique basée sur un dialogue sans exclusion comprenant même les groupes armés. Il s'agit en somme d'un dialogue global qui passe par une réconciliation nationale afin d'aboutir à une solution durable à la crise libyenne.