Tizi Ouzou : 300 demandes de kafala enregistrées depuis 2011

Publié par dknews le 03-11-2014, 16h41 | 59

Quelque 293 demandes de kafala pour la prise en charge d’enfants assistés par des familles d’accueil, ont été enregistrées par la commission de wilaya chargée de ce dossier, depuis 2011 à Tizi- Ouzou, a-t-on appris auprès du directeur local de l’Action sociale et de solidarité (DASS). 

Sur ce nombre global de demandes de kafala, le bilan de la DAS, communiqué à l’APS par Hadj Bouchoucha, fait état du placement , durant la période considéré, de 92 enfants au sein de familles d’accueil, dont 24 résidant à l’étranger. 

"Sur les 200 autres demandes, mises en instance selon l’ordre d’arrivée, 70 % des couples ont postulé pour le sexe féminin, préférence qui s’expliquerait peut être par le fait que les filles seraient plus reconnaissantes à leurs bienfaiteurs que les garçons", a-t-il estimé, émettant le souhait de la réalisation d’une étude pour expliquer cette " tendance préférentielle".

En matière d’admission (offre de kafala), l’Etablissement d’enfants assistés ( EEA) de la cité de l’Action sociale de Boukhalfa a hébergé en son sein, durant les quatre dernières années , un total de 143 enfants , âgés de 0 à 10 ans, dont 92 ont trouvé des familles d’accueil, alors que 27 ont été récupérés par leurs mères biologiques. 

Les 24 enfants restants, dont 14 handicapés , demeurent toujours en séjour au niveau de cet établissement, dans l’attente d’une éventuelle reprise par leurs génitrices ou d’un placement au sein d’une famille d’accueil par le tuteur délégué représenté par le directeur de l’action sociale, ou par le juge des mineurs, a précisé M. Bouchoucha, faisant remarquer que ½les admissions d’enfants privés de familles sont en continuelle diminution, contrairement à la hausse de la demande de kafala, fait attestant , selon lui , du "recul des préjugés affectant négativement cette catégorie d’enfants abandonnés ou issus de relations hors mariage".

"Tout placement d’un enfant au sein d’une famille d’accueil, est précédé d’une enquête sociale, psychologique et de moralité, pour s’assurer que cette dernière réunit les conditions nécessaires à l’épanouissement de l’enfant , dont l’intérêt est privilégie dans tous les cas de figure , conformément aux recommandations de l’UNICEF", a conclu le responsable.