L'intégration des indicateurs scientifiques et technologiques comme "instrument" de développement

Publié par DkNews le 04-11-2014, 19h02 | 41

L'intégration des indicateurs scientifiques et technologiques comme un "instrument" du développement socio-économique de l'Algérie, a été plaidée hier à Alger par le ministre de l'Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, Mohamed Mebarki.

"Il est temps d'instaurer des mécanismes de suivi des investissements de la recherche et d'apprendre à en connaître les évolutions. L'effort doit être concentré sur les indicateurs devenus de véritables instruments de veille des tendances technologiques mondiales", a indiqué le ministre, dans un discours lu en son nom par le directeur général de la Recherche du ministère, Abdelhafid Aourag.

Un discours prononcé à l'ouverture de l'atelier national sur les "indicateurs de la recherche et développement", organisé par son département dans le sillage des festivités de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la lutte armée.

Jugeant ces indicateurs comme essentiels à une meilleure "visibilité" du développement socio-économique du pays, M. Mebarki a fait savoir que l'Algérie met sur pied aujourd’hui des systèmes de la science, de la technologie et de l'innovation (STI) forts et ce, dans le but de "stimuler la croissance économique et d'accroître la compétitivité des entreprises".

Le ministre a rappelé, à ce propos, l'existence de deux lois programmes sur la recherche ainsi que les investissements consentis par l'Etat notamment pour la formation des étudiants dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que les futures réalisations de centres et autres laboratoires de recherche.

"L'Algérie est en train de lever les contraintes pénalisant le classement de ses universités à l'échelle internationale", a également indiqué le représentant du gouvernement, rappelant la participation algérienne aux travaux du premier Comité intergouvernemental africain sur la science et la technologie, en septembre 2007 au Mozambique, aux fins de contribuer au lancement des indicateurs en STI en Afrique.

Alors que 17 pays du continent noir ont déjà mis en oeuvre ces paramètres, l'Algérie n'a pu le faire à ce jour pour des "raisons de priorité", a fait savoir M. Mebarki, ajoutant que désormais cela est "possible" et ce, avec le concours de partenaires étrangers.

La rencontre est organisée en collaboration avec des institutions nationales relevant de l'Enseignement supérieur de la Recherche scientifique, ainsi que des partenaires étrangers, dont le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad), l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science te la culture (Unesco) et l'Observatoire africain des sciences de la technologie et de l'innovation (AOSTI).

Le Nepad ainsi que l'Unesco ont exprimé, par le biais de leurs représentants, leur "disposition" à apporter leur contribution et à "accompagner" la démarche de l'Algérie s'agissant de l'utilisation des instruments que sont les données scientifiques et technologiques.

Au cours des trois jours de cet atelier, il sera notamment question de la présentation de la politique et stratégies nationales de la STI, de l'initiative africaine en la matière, ainsi que des expériences tunisienne et égyptienne dans le domaine de l'utilisation des indicateurs scientifiques et technologiques.