Conférence de consensus national : Le PLJ appuie l'initiative du FFS

Publié par DK News le 05-11-2014, 18h55 | 44

Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a exprimé son appui à l'initiative du Front des forces socialistes (FFS) relative au projet de la tenue d'une conférence de consensus national.

Dans un communiqué rendu public mercredi au lendemain d'une rencontre entre le président du PLJ, Mohamed Saïd, et le Premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, le PLJ a exprimé son «souci» de réunir le «maximum de conditions» pour l'aboutissement de cette initiative.

Il a appelé, à cet égard, à «tirer bénéfice de tous les efforts politiques déployés tant dans le cadre des consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution qu'au sein des forces représentées par l'instance de concertation et de suivi de l'opposition».

L'étape actuelle exige, selon le PLJ, de «dépasser les tendances à l'autoritarisme et au leadership pour favoriser la réalisation d'un consensus politique (...) considéré comme «primordial». Il s'agit, a-t-on souligné, de «favoriser un rassemblement qui demeure la voie la plus efficace et la plus sûre vers la construction d'un front intérieur en mesure de préserver la cohésion sociale, l'unité nationale, de consolider les acquis démocratiques et de combattre les fléaux de la corruption et de la déchéance morale, tout en protégeant le pays contre les retombées des situations de trouble vécues dans les pays environnants».

Lors de la rencontre entre les délégations des deux partis, «des éclaircissements ont été donnés sur certains aspects de l'initiative du FFS pour la tenue d'une conférence nationale avec la participation de représentants des partis politiques, du Pouvoir et de la société civile».

L'objectif étant de «reconstruire un consensus national pour aplanir les divergences sur les voies et les solutions à retenir pour relever les défis et ouvrir la voie vers l'édification d'un Etat de droit tout en préservant l'unité nationale».

Le PLJ se dit, en outre, persuadé que le changement «passe nécessairement par la conviction partagée de tous les acteurs que les problèmes du pays se règlent par consensus et que l'édification d'un Etat régi par le droit et la morale, est une responsabilité collective qui incombe à tout patriote quelle que soit sa position».