La 6e édition du festival international du théâtre de Bejaia a pris fin mercredi soir dans une ambiance musicale après une semaine de spectacles entièrement dédiée à l’art scénique et au spectacle vivant.
Dix-sept (17) pays représentés par autant de troupes théâtrales ont animé un programme riche, essaimé, non seulement à Béjaïa mais aussi à travers une pléiade de communes de la wilaya, notamment Tichy - qui entrevoit, à travers l’occasion offerte par le Festival, la création d’une école de cirque-, El-Kseur, Amizour et Sidi-Aïch.
L’événement a été également externalisé vers d’autres wilayas que sont Boumerdès, Alger et Tizi-Ouzou, permettant ainsi d’associer le plus grand nombre d’amoureux de la scène. Plus de 100 000 personnes ont suivi le programme ainsi concocté, selon les organisateurs qui, une fois de plus, ont buté sur le manque d’infrastructures à la mesure de l’événement, notamment un grand théâtre pour contenir tous les adeptes.
Le théâtre régional «Abdelmalek Bouguermouh», un magnifique édifice d’une contenance d’a peine 350 places, n’arrive pas pour autant à faire face à l’afflux populaire qui parfois se retrouve obligé de sacrifier son confort en suivant les représentations à partir des coulisses et des couloirs.
Il y a aussi, la grande salle de la maison de la culture, qui peut contenir jusqu'à 600 places, mais qui pèche néanmoins par la qualité de la structure de la scène, jugé inadaptée au déroulement d’une pièce de théâtre. Si bien que d’aucuns songent pour les prochaines éditions à favoriser les scènes de proximité, en recourant à la multiplication de grands chapiteaux à travers les grandes places et quartiers de la ville pour faire face à l’engouement populaire pour cet art.