Algérie - France : Un avenir prometteur

Publié par Boualem Branki le 09-11-2014, 20h11 | 24

L'inauguration ce jour par le Premier ministre Abdelmalek Sellal de l'usine Renault d'Oran est un geste fort. Un signal qui ne trompe pas sur la volonté de l'Algérie de se mettre au diapason des nations développées, des pays qui produisent ce qu'ils consomment. 

C'est également un geste fort en direction des principaux partenaires économiques de l'Algérie, qui y trouvent une réponse adéquate à leurs intérêts dans la coopération multisectorielle avec les opérateurs algériens. 

Aux côtés du Premier ministre, il y aura notamment un parterre d'officiels français, dont le chef de la diplomatie Laurent Fabius, et le patron de Renault, le Franco-Libanais Carlos Ghosn. Au terme de l'inauguration de l'usine Tlelat et du lancement de la première voiture de la marque en Algérie, les deux délégations, algérienne et française, vont ensuite discuter de la coopération économique sous toutes ses formes: industrielles, agricoles, et dans les services.

C'est durant cette commission mixte que les relations bilatérales seront également abordées, avec au premier chef l'entretien de l'excellence de ces relations, leur refondation et leur entretien grâce à une entente parfaite entre les deux chefs d'Etat, le président Bouteflika et son homologue français Hollande. 

Car il y a lieu de parler ici de refondation des relations algéro-françaises, et dans tous les domaines. En particulier dans le domaine sécuritaire avec une coopération étroite entre les spécialistes des deux pays en matière de lutte antiterroriste et contre les réseaux maffieux qui hantent le Sahel.

Coopération diplomatique et politique également, notamment dans les dossiers malien et libyen, avec le soutien français  la politique de rapprochement e de réconciliation prônée par l'Algérie dans les deux dossiers. 

Entre Alger et Paris, il y a également d'autres volets de la coopération bilatérale qui ont fait des progrès, dont celui judiciaire avec aujourd'hui une entente entre les deux secteurs. C'est dire en réalité la bonne ambiance et le climat apaisé des relations algéro-françaises, avec comme fer de lance un partenariat économique prometteur.

Même si l'Algérie est déficitaire sur le plan commercial (environ 1,5 md d'euros), il n'en demeure pas moins que les deux pays ont beaucoup de choses à faire ensemble, à partager et à faire fructifier.
''Nous réfléchissons activement aussi à des coopérations dans les domaines de l'énergie, du logement, de la formation, du tourisme, de l'urbanisme et des transports.

Les autorités algériennes ont défini un plan de développement ambitieux et nous nous inscrivons dans ce cadre'', ce sont là les propres termes du ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, à la veille de sa visite de travail en Algérie. 

Des relations bilatérales et de coopération algéro-françaises en somme apaisées, tournées vers un avenir prometteur et des intérêts mutuellement bénéfiques.