Alger: Il tue sa mère

Publié par A.Ferrag le 19-01-2014, 17h57 | 265

Fatiha, vivait seule avec son fils Amine depuis qu’elle a divorcé. Amine est âgé de 26 ans. Il tue froidement sa mère. Le crime a eu lieu à Gué de Constantine. Amine rentre à la maison et surprend sa mère avec un homme. Fou de rage, il s’empare d’un couteau et assène à sa mère plusieurs coups dans le ventre, elle gît dans une mare de sang et meurt sur place.

Les policiers n’auront pas à chercher longtemps car toutes les informations et tous les voisins recueillis mènent vers Amine. L’accusé est arrêté le même jour, il avoue être le responsable du crime.

Le procès de cette triste affaire a eu lieu en session criminelle au tribunal d’Alger en janvier 2014.  Jugé pour homicide volontaire, l’accusé comparaît. alors que Amine est mis en cause, au moment où le président annonça l’affaire, un silence s’empara de la salle. Amine répond du meurtre sur la personne de sa mère. Présenté à la barre, l’accusé Amine reconnut tous les faits retenus contre lui. 

-J’ai tué ma mère dans un moment de colère, car je l’ai surprise dans un lit avec un homme. J’ai pris un couteau et le lui ai planté en plein ventre.

Les faits sont clairs, le représentant du ministère public, dans son réquisitoire, dira que de tels délits ne doivent, logiquement, bénéficier d’aucune circonstance atténuante et axe son intervention sur la responsabilité de l’accusé :«Il a poignardé froidement sa mère» afin de prouver toute la sauvagerie de l’accusé envers sa mère.

A la fin de son réquisitoire, il requiert la peine capitale à l’encontre de Amine.L’avocat de la défense a plaidé les circonstances atténuantes, étant donné que le coupable a reconnu son crime.Après les délibérations et en vertu des articles 254, 255, 256 et 261 du code pénal, l’accusé  est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.