Le Syrien Abderrahman Abdel Maoula et la troupe Annabie Afaq, clôturent en beauté le festival du Samaâ Essoufi à Sétif

Publié par DK News le 14-11-2014, 16h12 | 52

L’hymnode (mounchid) syrien Abderrahman Abdel Maoula, accompagné, pour l’orchestration, par la troupe Annabie Afaq, a marqué de son empreinte la soirée de clôture du 4ème festival international du Samaâ Essoufi, mardi soir à la maison de la culture de Sétif.

L’artiste Damascène, à la voix envoûtante, a su captiver l’attention du public, notamment lorsqu’il interpréta «Ya Allah ya maoulana», plongeant toute la salle dans une ambiance recueillie, proche de l’extase devant la beauté et la portée du texte.

Abderrahman Abdel Maoula a reçu un enseignement approfondi dans l’art des maqamat, ce qui lui permet des interprétations très maîtrisées où la gestuelle est quasiment absente, comme pour «détacher» et faire la part belle à la profondeur des paroles.

Ce fut notamment le cas lors de l’exécution, en compagnie de la troupe Afaq d’Annaba, de «Na’ouret el akhtam», une qaçida dédiée au Sceau des Prophètes, Mohamed (QSSSL), inspirée du patrimoine tunisien.

Ce fut ensuite au tour de la troupe marocaine El Ghazali et de son mounchid Mohamed El Hasni de plonger à nouveau l’assistance dans cette atmosphère mystique, propice à la méditation, grâce à l’interprétation de qaçidas interprétées sur un tempo rythmé, à l’exemple de «Ya Mouhammad, ya saheb Echafaâ», ponctuée d’applaudissement nourris.

Ce festival international, dont la soirée de clôture a également vu les artistes participants recevoir des prix symboliques des mains des autorités locales, avait été ouvert le 4 novembre dernier.  Des artistes et des troupes de 12 pays, en l’occurrence la Turquie, l’Inde, l’Egypte, la Syrie, l’Irak, le Sénégal, la Grande-Bretagne, le Maroc, la Tunisie, la Palestine, la Malaisie et l’Algérie y ont participé.