Jijel: Plus de 9 milliards de dinars pour le programme de développement en 2014

Publié par DK News le 14-11-2014, 17h07 | 20

Le ministre des Relations avec le parlement, Khelil Mahi, a indiqué jeudi à Alger que la wilaya de Jijel avait bénéficié d'une enveloppe de plus de 9 milliards de dinars au titre du programme de développement de 2014.

La wilaya Jijel "a bénéficié d'une enveloppe de 8,32 milliards de dinars au titre du nouveau programme de 2014 et d'une enveloppe de 1,69 milliard de dinars au titre du plan communal de développement" qui ont permis à plusieurs de ses communes de bénéficier de projets de développement, a précisé M. Mahi qui répondait au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à une question d'un député lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN).

Concernant le développement dans la wilaya de Jijel, il a fait savoir que les autorités publiques oeuvraient à améliorer les conditions de v

e dans cette région et à promouvoir les projets d'investissement créateurs d'emploi.
La wilaya de Jijel "a bénéficié d'une enveloppe de 60,02 milliards de dinars au titre du programme sectoriel décentralisé de 2012, d'une enveloppe de 20,23 milliards de dinars dans le cadre du programme de 2013 et d'une enveloppe supplémentaire de 25,04 milliards de dinars en 2013", a rappelé le ministre.

En 2012, la wilaya a bénéficié d'une enveloppe de 3,36 milliards de dinars dans le cadre du plan communal de développement. En 2013, elle a bénéficié d'une enveloppe de 4,01 milliards de dinars et de 2,5 milliards de dinars dans le cadre d'un programme complémentaire.

Ces programmes ont permis la réalisation de "plusieurs infrastructures sanitaires, éducatives et sportives à El-Milia, Settara, Sidi Maarouf et El-Anseur et de logements, toutes formules confondues", a-t-il souligné, précisant que "plus de 22.000 unités ont été réalisées jusqu'en 2013 dans les daïras susmentionnées".

Concernant les projets industriels, M. Mahi a précisé que la wilaya "dispose d'un tissu industriel qui offre de nombreux emplois". "Les projets d'équipements publics tels que la station de production d'eau, le pôle universitaire d'El-Milia et l'hôpital psychiatrique ont absorbé le chômage dont le taux à fin 2013 ne dépassait guère 10,04 %", a-t-il ajouté.

A une question sur l'intérêt de fixer une période transitoire pour harmoniser le grade initial et celui à l'intégration dans les différents statuts (promulgués en janvier 2008), pour le calcul de l'ancienneté ou la nomination à un poste supérieur, le responsable a estimé que la dpériode transitoire (5 ans) était une "mesure exceptionnelle qui permet aux fonctionnaires concernés de calculer l'ancienneté acquise dans leurs grades initiaux avant le 31 décembre 2007, et celle acquise au titre du nouveau grade dans lesquels ils ont été intégrés en 2008".

Cette mesure exceptionnelle permet une "promotion à un grade supérieur par rapport à celui à l'intégration ou une nomination aux postes supérieurs en relation avec leurs grades d'intégration, de manière régulière tout au long de la période transitoire".

La mise en vigueur commune d'une période transitoire (1 janvier 2008) vise à permettre aux fonctionnaires de bénéficier de cette mesure exceptionnelle pour la même période", a indiqué le ministre estimant que "cette période (2008-2012) est suffisante pour que les fonctionnaires concernés puissent bénéficier des dispositions transitoires, notamment en ce qui concerne l'organisation de concours de promotions professionnelles.

Pour le ministre, la prorogation de la période transitoire n'est pas nécessaire, car les "fonctionnaires intégrés dans les nouveaux grades avec effet rétroactif à parti du 1er janvier 2008, jouissent à présent de l'ancienneté requise dans les nouveaux grades dans lesquels ils ont été intégrés à partir du 31 décembre 2012" .