Alger : 20 ans de prison pour le meurtrier de son épouse

Publié par A.Ferrag le 17-11-2014, 18h16 | 69

Youcef, âgé de 42 ans est marié et père de cinq enfants. Il est accusé de meurtre sur la personne de sa femme Amina âgé de 41 ans, la mère de ses enfants qu’il soupçonnait d’adultère.

Une dispute violente éclate entre eux, a peine se retourne-t-elle qu’elle reçoit un violent coup de couteau au niveau du dos. Youcef déchaîné, continue de frapper jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Youcef se constitue prisonnier et comparaît au tribunal criminel, en ce mois de novembre 2014, pour homicide volontaire avec préméditation sur la personne de sa femme.

Youcef reconnaît les faits retenus contre lui et raconte le crime dans les moindres détails.
« Je lui faisais confiance et elle m’a trahi ».

Les parents de Amina, déclarent-ils n’avaient rien à reprocher à Amina qui jouissait d’une conduite exemplaire et qui ne sortait pas.De ce fait cette histoire d’adultère n’était qu’un alibi qui cachait l’intention de Youcef de prendre une seconde épouse.

Le représentant du ministère public, dans son réquisitoire, a refait lecture de l’arrêt de renvoi judiciaire avant de rappeler encore une fois à l’accusé la gravité des actes et retrace les faits : cet homme prétendait avoir été trompé par sa femme qu’il avait assassinée froidement pour se présenter aujourd’hui devant nous, afin d’exécuter une idée qui avait germé dans sa cervelle. 

Il avait fabriqué un alibi qu’il croyait parfait pour tuer son épouse et pour commettre son acte qui a engendré cinq orphelins. Mais l’alibi n’était pas trop convaincant et aujourd’hui, je demande aux jurés de sanctionner son crime par une peine maximale. 

L’avocat de la défense a réclamé et obtenu la requalification de chef d’accusation d’homicide volontaire en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, tout en sollicitant des circonstances atténuantes.

Après les délibérations et en vertu des articles 254, 255, 256 et 261 du code pénal, l’accusé est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.